Pour le retour des sacs plastiques dans les hypermarchés. 9 avril 2007
Par Thierry Klein dans : Politique.Lu 7 105 fois | 16 commentaires
La grande vague de l’écologie est accompagné d’un bonne dose d’hypocrisie et de bobologie.
Le pire, pour moi, ce sont ces mesures « bien-pensantes » dont le seul résultat est un sorte de culpabilisation générale.
J’assistais l’autre jour à une projection du film d’Al Gore, à Tourcoing. Marie-Christine Blandin (sénatrice Verte) et le membre d’une association qui l’accompagnait en ont profité, lors du débat qui a suivi, pour, pêle-même:
- critiquer la politique de Chirac sur les sans-papiers (on était à fond dans le psychodrame « Don Quichotte ») et TF1 (dont les sponsors polluent – la télé publique, c’est plus sûr).
Rappel, la force du film d’Al Gore, c’est qu’il n’est pas partisan. C’est aussi, par contrepoint, la grande cause de la faiblesse actuelle des verts, d’ailleurs. - louer les efforts accomplis puisqu’aujourd’hui, évidemment, « il devient de plus en plus difficile, psychologiquement d’acheter un 4 x 4 ».
Rappel: la France est responsable de 2% des émissions mondiales de gaz à effets de serre. Vous pouvez toujours acheter une Clio, voire un vélo, vous ne changerez RIEN au réchauffement climatique.
Le pire, c’est quand même ces sacs plastiques qu’on nous refuse dans les supermarchés, au nom de la Grande Lutte Contre La Pollution Mondiale.
Rappel: les sacs en plastic doivent correspondre à moins d’un cent-millième de la production de CO2 nationale, qui elle-même correspond…etc.. – surtout, c’est une mesure totalement absurde quand vous regardez le contenu plastic de vos achats – moi dans mon caddy, j’ai toujours un ou deux kilos d’emballages en plastic, autour de la charcuterie, des bouteilles, des biscuits, etc… Alors, 1 g de sac, ça m’en touche une sans faire bouger l’autre…
Surtout, le soi-disant embargo sur les sacs sert en fait de prétexte au hypers pour me faire payer les sacs (10 à 30 cts, selon la qualité). Il n’y a pas de petit profit pour gagner de l’argent en donnant mauvaise conscience aux gens.
Je comprends qu’on ait aussi besoin de mesures symboliques pour agir, pour que tout le monde prenne conscience des enjeux… Ca ne me gêne pas qu’un tel fasse le signe de croix ou se tourne vers la Mecque – et ça a montré toute son efficacité. Mais des mesures symboliques inspirées par des enjeux commerciaux, ça non !
Alors, faîtes comme moi, à chaque fois que vous êtes chez Auchan, à la caisse, hurlez « Je refuse de payer pour les sacs en plastique, action dont la seule conséquence est de faire monter les bénéfices d’Auchan et, qui plus est, m’emmerde royalement« .
Pour l’instant, je suis visiblement seul à agir comme ça et je note à chaque fois le regard un peu ahuri des clients lorsque les vigiles me tabassent, mais bientôt, nous serons peut être des millions, qui sait ?
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Cisco devient le plus gros opérateur telecom multimedia
Par Thierry Klein dans : Technologies.Lu 5 158 fois | ajouter un commentaire
J’ai l’impression que ça passe un peu inaperçu en France, où on est occupé à lire les banalités débitées par Michel Rocard, mais Cisco Systems vient de devenir l’opérateur le plus crédible sur le marché des télécoms, de la vidéo et de la formation à distance.
Cisco vient de racheter WebEx (WebEx est un logiciel de partage d’applications, qui permet de voir et entendre, à distance, tout ce qui se passe sur un ordinateur). Ce n’est pas un logiciel extraordinaire – je préfère Speechi Share, bien sûr ! – mais c’est le leader mondial.
Les principaux concurrents de WebEx n’ont pas le savoir-faire « réseaux » de Cisco. Avec ce genre d’offres, vous allez pouvoir facilement et à bas coût, de façon unifiée:
- téléphoner
- montrer une vidéo qui passe sur votre ordi
- manipuler votre ordi à distance (et donc le partager)
- vers 1 personne ou des milliers de personnes
Sont menacés à terme de façon crédible:
- Adobe
- Skype et tous les opérateurs télécoms
- Google (pourquoi des applications en ligne si mon ordinateur est partagé ?)
- Speechi Share (mais notre réponse sera cinglante, Cisco doit trembler).
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Une critique de l’origine de la domestication et de l’agriculture selon René Girard 5 avril 2007
Par Thierry Klein dans : René Girard.Lu 5 692 fois | 2 commentaires
Hypothèse de René Girard sur l’origine de la domestication animale (1) : « On a commencé à traiter les animaux comme des êtres humains afin de les sacrifier,en remplaçant les victimes humaines par des victimes animales ».
La principale raison avancée par René Girard pour justifier son hypothèse est que les théories existantes ne lui paraissent guère vraisemblables. En particulier, « le motif initial ne peut pas être l’avantage économique… contrairement à ce qu’imagine le rationalisme un peu court de Régis Debray dans son Feu Sacré. La domestication ne peut pas avoir été programmée ».
Sauf que le « motif économique immédiat » est absent d’énormément d’inventions humaines. Houellebecq définit l’homme comme un « animal ingénieux » est c’est un fait que son activité d’invention s’est déployée tous azimuts, l’intérêt économique de l’invention elle-même ayant un côté presque secondaire.
On reste rêveur devant l’acharnement mis par certains hommes à découvrir des choses totalement inutiles, je vais faire une petite liste évidemment non exhaustive :
- le premier homme qui a appris à nager a dû mettre des semaines à réaliser quelque chose qui n’a aucun intérêt économique et qui au contraire présente un danger mortel
- le premier homme qui a fait du chocolat a du préalablement manger des tonnes de cacao amer (quasiment inmangeable). Idem pour le premier sirop d’érable… Quelle mouche a donc piqué l’inventeur pour réaliser et tenter de manger ce sirop ? (Avec n’importe quel autre arbre, vous obtenez quelque chose d’inutilisable… La réalité, c’est que l’homme, en tant qu’espèce, a essayé tous les arbres, aussi incongru que cela puisse paraître. Et avec l’érable, il en a retiré quelque chose).
Bref, la recherche est une activité humaine naturelle, que nous justifions parfois par l’intérêt économique mais dont l’intérêt économique n’est en aucun cas la cause. L’explication fonctionnaliste est bien illusoire, mais cela ne justifie en rien l’hypothèse de Girard.
(suite…)
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Les Blogs survivront-ils à Loïc ? 27 mars 2007
Par Thierry Klein dans : Technologies.Lu 4 951 fois | 4 commentaires
[Ce billet a été écrit le 27 février. Je me suis auto-censuré à l’époque parce que ça n’a pas vraiment d’intérêt de publier un billet trop négatif, trop personnel, potentiellement nuisible et en plus, même pas drôle. Après tout, je suis blogueur, pas journaliste et j’ai donc une certaine éthique. Comme Loïc annonce aujourd’hui, 27 mars, son départ de Six Apart, je me lâche.]
J’ai entendu parler de Six Apart pour la première fois à Demo 2004, à Phoenix, dont Speechi avait été lauréat.
Pour être tout à fait franc, je n’ai jamais réellement compris le business model car la valeur ajoutée du logiciel de blog est si faible qu’on en revient très vite à un business model d’hébergement, activité certes qui peut être très rentable mais trop traditionnelle pour faire émerger des ténors à la Google ou à la Skype, ce qui semble être l’ambition de Six Apart.
La deuxième fois que j’ai entendu parler de Six Apart, c’était à travers le blog de Loïc et l’impact médiatique m’a épaté, sans que ça corrige mon impression initiale sur le business model.
Et là, je constate depuis plusieurs mois que Loïc :
– délaisse Six Apart en s’occupant visiblement d’autres choses que de son blog.
– transforme son blog en journal de propagande
– et enfin, aujourd’hui, laisse tomber les commentaires de son blog…
J’ai plusieurs fois écrit que Loïc avait bien compris, d’ailleurs, que les blogs, c’était fini.
Allez, je peux me tromper, mais tout ça préfigure des résultats moyens de Six Apart (sans quoi Loïc s’y serait consacré) et le départ de Loïc de Six Apart.
Et je précise que c’est un avis personnel, une opinion non étayée par des faits précis, de peur de ne recevoir ça.
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De Marie-Ségolène à Marianne-Ségolène
Par Thierry Klein dans : Politique.Lu 9 924 fois | ajouter un commentaire
La France Présidente : c’est le nouveau slogan de Ségolène Royal (il paraît, et je veux bien le croire, qu’elle a trouvé ça toute seule).
Le slogan lui-même est paradoxal. D’un côté, le culte du Chef : « la France Présidente » remplace évidemment « Ségolène Présidente » (qui, hurlé tel quel, aurait un côté un peu trop « stade de foot », Ma Chère). Mais en même temps, refus de tout culte du Chef puisque ce slogan reprend différents thèmes de campagne sur ce qu’on appelle, sans trop savoir ce que ça veut dire, le pouvoir participatif (« Avec moi, la politique ne se fera plus jamais sans vous » ou « Mon équipe de campagne, c’est vous » ou encore, les jurys citoyens).
Sur le refus du culte du chef, je vous ramène à Tocqueville (1) :
« A mesure que les citoyens deviennent plus égaux et plus semblables, le penchant de chacun à croire aveuglément un certain homme ou une certaine classe diminue. La disposition à croire la masse augmente, et c’est de plus en plus l’opinion qui mène le monde…Dans les temps d’égalité, les hommes n’ont plus foi les uns dans les autres, à cause de leur similitude, mais cette même similitude leur donne une confiance presqu’illimitée dans le jugement du public, car il ne leur paraît pas vraisemblable qu’ayant tous des lumières pareilles, la vérité ne se rencontre pas du côté du plus grand nombre… ce qui entraîne une immense pression de l’esprit de tous sur l’intelligence de chacun.»
Cette « immense pression collective » dont parle Tocqueville, c’est une forme de panique. (Définition de la panique : les individus se guident, en masse, sur des traits émergents – par exemple la direction générale de la fuite ou dans le cas présent le jugement du public. C’est aussi ce qui se passe lors d’un krach boursier, où tout le monde vend parce que tout le monde vend, sans autre raison valable).
Avec de Gaulle, c’était « Moi ou le chaos », mais de nos jours, ça ratisse tellement large qu’avec Ségolène Royal, c’est « Moi ET le chaos ».
(1) De la démocratie en Amérique.
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Loterie électorale 19 mars 2007
Par Thierry Klein dans : Politique.Lu 3 790 fois | ajouter un commentaire
Jadis, les citoyens d’un pays pouvaient s’en remettre au hasard, de façon quasi-magique, pour choisir leur chef ou pour trancher une question importante.
Ainsi Romulus est-il devenu le premier roi de Rome pour avoir vu passer plus de rapaces dans le ciel que son frère jumeau Rémus.
Levi-Strauss parle de populations primitives où deux partis en conflit sur une question partent à la chasse et le soir venu, c’est le parti qui ramène le plus de panthères qui aux yeux de tous est légitime et « a raison ».
Pour la bonne marche politique de la Cité, l’important n’est pas la Vérité, mais le respect de la procédure – et le fait que tout le monde y adhère. Le but final est évidemment d’éviter la guerre civile.
La démocratie reste très proche de ces croyances primitives. L’idée qu’un dirigeant va être meilleur qu’un autre parce que plus de gens ont voté pour lui est totalement absurde – aussi absurde que de penser que le parti qui a raison va tuer le plus grand nombre de panthères.
Même aux yeux de ceux qui n’auront pas voté pour lui, le vainqueur sera pourtant investi d’une légitimité de nature magique.
En plus, dans l’élection actuelle, le côté hasard ressort tous les jours. Les sondages, qui changent en permanence, ressemblent à des pronostics de courses de chevaux. L’élection est si serrée qu’on ne peut pas en fait prévoir qui seront les 2 candidats présents au second tour, ce qui fait que des effets absurdes apparaissent. Sarkozy est donné gagnant par la plupart des sondages. Bayrou n’est pas donné présent au second tour, mais s’il y est, il sera presque sûrement élu. Royal est proche de Sarkozy, mais sa seule chance réelle est d’être opposée à Le Pen au second tour.
Bref, on s’y prend finalement à peu près comme les Romains…
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Pourquoi je ne voterai pas Sarkozy 15 mars 2007
Par Thierry Klein dans : Politique.Lu 4 858 fois | 3 commentaires
Bayrou est le candidat dont le discours est probablement le plus proche de mes idées, mais j’ai la conviction profonde qu’il y a un décalage énorme entre ses paroles et l’action qu’il mènera. Bayrou président et Strauss-Kahn premier ministre, voilà pour moi le symbole de l’immobilisme. Bayrou, c’est juste un Lecanuet qui essaie de parler comme de Gaulle.
Royal aurait pu aussi avoir mon vote, si elle affichait une politique en rupture avec celles que le PS a menées depuis 25 ans : laxisme, corruption morale, bonne conscience, démagogie, inefficacité – toutes ces caractéristiques, hors peut-être la bonne conscience, étant partagées avec la Droite – ce qui rend la Droite, en quelque sorte, plus excusable.
Je m’apprêtais doucement à voter Sarkozy, tout simplement parce que, de tous les candidats « présentables », il apparaissait comme le seul candidat en mouvement, énergique, compétent et capable de faire bouger les choses.
(suite…)
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Loïc, tête de litovst (2) 5 mars 2007
Par Thierry Klein dans : Pour rire ....Lu 4 164 fois | 1 commentaire
J’écrivais le 21 janvier que la décision de Loïc de ne pas mettre l’UMP sur Second Life n’était en fait une réaction de ressentiment – ne pas y avoir été en premier – appelée Litost par Kundera.
Bref, ça n’a pas loupé, si vous suivez les monologues le blog de Loïc, vous avez du voir qu’il vous a parlé de plus en plus de Second Life. Il y a construit sa propre île, avec sa bîte à lui et son couteau perso, et juré, c’était rien que « pour voir » tellement c’est intéressant, Second Life. Et pas du tout pour faire le marketing politique de Sarko.
Et puis finalement ,aujourd’hui, l’air de rien : L’île de Loïc fait « deux fois plus d’audience que le PS après 10 jours seulement !« .
Mais comment donc peut-on conseiller à un homme politique majeur de négliger un média qui touche quelques dizaines de milliers de personnes, avec une forte visibilité, alors qu’il se tape parfois des réunions de 100 personnes sans avoir l’impression de perdre son temps ? La stratégie de Sarkozy, c’est d’être partout, comme Coca. Ce n’est pas de définir une cible et de la prendre, comme Six Apart.
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Interview : six questions sur le Capital Altruiste
Par Thierry Klein dans : Entreprise altruiste.Lu 7 409 fois | 7 commentaires
* Quelle est votre idée nouvelle? En quoi cette idée est elle différente des pratiques existantes dans le secteur?
* A quel problème répondez-vous? Dépeignez l’urgence de la problématique, ainsi que ses dimensions qualitatives et quantitatives (données statistiques.).
* Expliciter de façon brève les composantes essentielles de votre stratégie pour résoudre cette problématique.
* Quel est l’impact que vous souhaitez avoir sur la société?
* Pourquoi travaillez-vous sur ce sujet/comment en êtes-vous arrivé à vous pencher dessus? Dans le passé, qu’avez-vous fait en rapport avec ce sujet?
* Avec quelles ressources financières, pensez-vous pérenniser votre projet?
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Marie Drucker peut-elle, déontologiquement, coucher avec Béatrice Schönberg ? 28 février 2007
Par Thierry Klein dans : Politique.Lu 7 437 fois | 2 commentaires
Certaines professions sont soumises à une déontologie. Cette déontologie consiste en un certain nombre de règles régissant la profession au-delà des habituelles règles légales. En général, l’objet de la déontologie éthique.
Si on édicte une déontologie, c’est souvent qu’on évolue dans un milieu où ces règles ont une certaine tendance à être bafouées et le code déontologique reste souvent lettre morte, car les causes du mal sont assez profondes.
Très souvent, la déontologie révèle le mal plus qu’elle ne le résout.
Je me souviens que lors des négociations avec une grande entreprise automobile, on m’avait remis une charte déontologique longue comme l’Encyclopedia Universalis – et beaucoup plus dure à comprendre. En gros, serrer la main de mon interlocuteur pouvait, sous certaines conditions, s’interpréter comme une faute (je sais bien que les acheteurs ont l’habitude de se faire graisser la paume, mais quand même !).
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