Le Grand Meaulnes ou la jalousie à l’état Pur 12 novembre 2006
Par Thierry Klein dans : Critiques.Lu 24 562 fois | trackback
Quand j’avais 12 ou 13 ans, j’ai dû composer un devoir sur « L’origine de la poésie dans le Grand Meaulnes ». J’avais absolument eu horreur de ce livre. A 12 ou 13 ans, lire des histoires d’adolescent ne m’intéressait absolument pas – j’étais encore un vrai bébé à qui on avait à peine enlevé ses couches. Ce devoir m’a marqué parce que j’y ai eu la pire note de Français de ma vie – et c’était tout à fait justifié. J’ai dû relire Le Grand Meaulnes vers 20 ans et ça a été un éblouissement. Depuis, je le relis tous les 7 ou 8 ans pour maximiser mon plaisir. Plus souvent, je m’en souviendrais trop et n’aurais pas l’impression de tout redécouvrir.
Je l’ai relu pour la dernière fois il y a quinze jours. (Ils ont remplacé l’ancienne couverture du livre, une aquarelle magnifique du Domaine Perdu, par une photo sans intérêt tirée du film).
Pour tous, le Grand Meaulnes est l’histoire d’une belle amitié : celle du narrateur, François Seurel avec le héros, Augustin Meaulnes. La jalousie semble quasiment absente du roman. Pourtant, si l’on s’en tient aux faits, l’histoire, « racontée », rappelons-le par François, est une véritable charge contre le Grand Meaulnes.
Résumons.
– Augustin est présenté par François comme un fils un peu trop gâté.
– Chez les Seurel d’abord, à l’école ensuite, il se conduit mal, étant au centre des conflits entre les élèves et allant même jusqu’à voler une charrette et sa jument – qui le conduiront au fameux domaine mystérieux, tout en usant, pour l’occasion d’une fausse identité.
– De retour, il s’acoquine avec des bohémiens voleurs, part pour Paris, courtise l’ancienne fiancée de son ami et la demande en mariage, puis rompt sa promesse.
– Il retrouve Mlle de Galais, l’épouse et la quitte le matin même des noces, la laissant dans le dénuement le plus total, en invoquant une futile promesse d’adolescent sans oublier l’exercice d’un chantage affectif qui la conduit elle-même à exiger son départ et la culpabilisera.
– Même si ce n’est pas explicitement affirmé, le narrateur suggère aussi que l’absence de son mari est la cause de la mort en couches d’Yvonne.
– etc. (de multiples autres exemples sont présents dans le roman)
Dieu me préserve jamais d’avoir des amis tels que François !
Si, à la lecture du roman, on retient la thèse de l’amitié et non pas celle de la critique virulente, ce n’est pas à cause de l’histoire elle-même, mais à cause du style – incomparable – du roman et de l’éclairage donné par François : François est une sorte de Iago parfait : il se trompe lui-même – et il nous trompe- sur ses raisons profondes.
C’est un héros qui vit par procuration, à travers le grand Meaulnes, qui constitue son médiateur, au sens Girardien du terme, c’est-à-dire qu’il désire à travers les désirs de Meaulnes.
A travers tout le roman, il parle de l’histoire de Meaulnes comme de « notre histoire », « notre aventure », il est évidemment amoureux de Mlle de Galais, mais n’ose pas (se) l’avouer (sinon le roman prendrait une autre tournure), ce qui fait que cet amour devient sous la plume de François, « une amitié secrète, qui ne se dit pas ». (A un autre moment, François rêve d’épouser une jeune femme « comme » Mlle de Galais).
Tout le roman est d’ailleurs un régal pour le lecteur girardien. Le Grand Meaulnes est le Médiateur par excellence. Il feint de n’avoir aucune envie, de n’accorder d’attention à rien ni à personne – il est donc ce que Girard appellerait un « coquet », celui qui cherche à se faire envier en se montrant inaccessible – et du coup tous les adolescents de l’école recherchent son amitié, à commencer par Jasmin Delouche, qui est la girouette mimétique par excellence.
Un seul adolescent domine Meaulnes, il s’agit de Frantz de Galais. Celui-ci gagne la bataille de la popularité à l’école et fascine littéralement Meaulnes. (Il y aurait énormément de passages à relever dans l’œuvre mais je veux rester relativement court dans le cadre de ce billet). En conséquence, Meaulnes se met à courtiser la fiancée de son médiateur, Valentine.
Si on était chez Stendhal, Proust, Dostoïevski ou Shakespeare, François haïrait Meaulnes et Meaulnes haïrait Frantz. Mais, ce qui fait l’originalité du Grand Meaulnes, c’est que François aime Meaulnes et que Meaulnes aime Frantz. François semble être le teneur de chandelles idéal et fait tout pour « garder » la femme de Meaulnes, mais Meaulnes n’est pas en reste et fait aussi tout pour ramener à Frantz sa fiancée, allant même jusqu’à abandonner sa femme pour lui.
La différence tient essentiellement dans le moment évoqué par les œuvres. Stendhal, Proust, Dostoïevski sont les auteurs du conflit mimétique « en action ». René Girard nous montre que leurs romans se terminent par une sorte de conversion du héros. Cette conversion est essentielle mais ne fait l’objet que de quelques pages. C’est dans ce moment – ou plutôt après ce moment – que se situe Alain Fournier. Il est le romancier du désir mimétique éteint, ou transfiguré.
Les éléments autobiographiques abondent évidemment dans l’œuvre, le plus significatif étant qu’Alain Fournier semble avoir eu un coup de foudre pour une jeune fille rencontrée en 1905 dans la rue, à qui il n’a pratiquement parlé qu’une seule fois, dont il n’a connu quasiment que le nom. Il semble avoir recherché ou attendu cette jeune fille pendant une année – puis il a parlé d’elle ou écrit sur elle jusqu’à sa mort, 8 ans plus tard, au début de la Grande Guerre.
C’est évidemment la situation la plus mimétique qu’on peut imaginer. Etre amoureux d’une jeune fille inconnue signifie qu’on n’a pas de rival identifié – tous les hommes deviennent donc des rivaux potentiels. Etre éconduit signifie qu’on a été dominé par tous les hommes. Dans l’esprit du Grand Meaulnes, le fait d’éconduire Valentine la transforme en « fille perdue » (qui se donne à tous). Le Grand Meaulnes, buvant dans un café, s’imagine les convives (qu’il ne connaît pas) « tenant Valentine sur leurs genoux ». Structurellement, il pourrait s’agit d’une scène de l’Homme du Souterrain.
Dans cette situation, il est probable qu’Alain Fournier a dû développer une jalousie exacerbée – et maladive, car on ne se met pas dans ce genre de pétrin sans de grandes dispositions. Mais ce n’est pas cette histoire qui l’intéresse, à la différence des autres romanciers « girardiens ». Alain Fournier imagine un roman qui débute « après la fin », après la conversion du héros ou plutôt, après la guérison de l’auteur – je confonds ici auteur et héros, mais rassurez-vous, ce sera la seule fois dans ce billet.
C’est l’œuvre d’un homme qui, l’ayant enduré, ne veut plus, à aucun prix, être le sujet d’une telle jalousie. Il est prêt à nier même son existence, ses effets probables : la jalousie, plus même que le sexe, constitue le grand tabou de l’œuvre. On n’en parle jamais. Seule la structure de l’œuvre continue à la refléter.
Il a fallu attendre Thierry Klein pour qu’elle soit redécouverte pendant quelques minutes par les rares lecteurs de ce blog qui auront tenu jusqu’ici , avant, probablement, d’être enfouie à tout jamais.
J’ai employé les mots de guérison et de conversion, mais je ne sais pas trop quel mot appliquer à Alain Fournier. L’idée même d’occulter toute jalousie me fait pencher vers le terme de guérison ainsi que différentes citations de l’auteur. Il semble bien qu’Alain Fournier ait vécu, au moins pour un temps, son renoncement de façon « thérapeutique », comme un affadissement nécessaire de la vie pour pouvoir continuer à vivre, une sorte de lobotomie psychologique, donc.
Des proches d’Alain Fournier ont parlé de conversion et les deux ne sont pas incompatibles.
Quoi qu’il en soit, au-delà du style extraordinaire de l’oeuvre, c’est sur l’illusion (vécue par François, Meaulnes et le lecteur) que le sentiment de jalousie est totalement absent du livre, que repose la poésie du Grand Meaulnes.
On ne peut pas proprement parler d’une oeuvre romanesque, car les éléments romanesques, au sens de Girard, en sont absents. D’un autre côté, c’est forcément sciemment qu’Alain Fournier a modifié son histoire et censuré tout sentiment de jalousie, donc on ne peut pas parler d’oeuvre romantique non plus.
Le Grand Meaulnes échappe donc, au moins partiellement, au cadre de l’analyse girardienne et c’est bien là, dans cette fuite même, que réside la Poésie. Tout oeuvre poétique résulte d’une transfiguration et, dans le Grand Meaulnes, la Poésie découle de la transfiguration de la Vérité Romanesque.
(J’espère grandement que ça va améliorer ma note et que Mme Le Noc ne me tiendra pas trop rigueur de mes 30 ans et 10 minutes de retard dans la remise de cette copie).
(Ajout 3/1/2011: voir aussi Des points de structure communs à Lord Jim et au Grand Meaulnes.)
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Commentaires»
Je l’avais lu il y a une dizaine d’années et voilà qui me donne envie de le relire. Merci pour ce billet très intéressant, comme toujours.
Je pense en effet que ta note pourrait s’améliorer.
Mme Le Noc
🙂
C’est un point de vue vraiment extraordinaire, et en plus assez drôle.
Je l’ai échappé bel! Cette note jugée mauvaise(mais l’était-elle vraiment?)aurait pu être traumatisante, vous dégoûter à tout jamais du Grand Meaulnes et me priver par là-même d’une nouvelle et intéressante copie.
J’ai mis du temps à répondre au commentaire précédent, parce que j’ai cru qu’il s’agissait d’un faux. A la réflexion, peut-être pas… J’aimerais bien savoir comment vous êtes « tombée » sur ce blog !
Je relis le Grand Meaulnes régulièrement. La différence avec vous, je suis une fille et j’avais eu un vrai coup de foudre pour ce bouquin étant ado. Je viens de le faire lire à mon ado de fils qui a adoré. Pour moi Le Grand Meaulnes, c’est mon jardin secret, mon retour à l’adolescence chaque fois que je réouvre la première page.
Kristine.
Non, il ne s’agissait pas d’un faux. Découverte par hasard par mon mari qui en surfant est tombé sur un lien où apparaissaitle Grand Meaulnes accolé à mon nom. La curiosité a ensuite fait le reste.
Non ce n’était pas un faux. Simple découverte par mon mari qui en surfant est tombé sur un lien associant le Grand Meaulnes à mon nom. La curiosité à fait le reste
j’ai deteste le grand meaulnes!!!! c’est un livre tro pouri!!!!!!!comen ta pu faire pour fair un blog sur ca???????je doi fair un résumé pour mon bahu et je doi ossi trouvé une critique tu pouré pa me donné un cou de main???help!!!
jespere ke tu va pa te vexer just parce ke j’ai di ke le grand meaulnes cété un livre tou pouri???stp aide moi!!!!!!!!!jespere ke tu va rep a mon com avt lundi puiske les vak son biento fini!!!!!!chui au college alor j’ai un peu de mal a minterresser a se genre de livre!!!!!!!moi se ke jaime bien c’est lé bande dessiné!!!!!!je sais sa fait un peu gamin mai bon apres tou j’en sui un moi de gamin vu ke j’ai ke 14 ans!!!!!!tou conte fai donne moi juste une critike parce ke le résumé je peu le trouvé sur le net!!!!mai les critike…au fait kan tu fera ma critike utilise un language ki est a ma porter!!!!!!voila jte di merci a lavance!!!!!!!!
oui oui je konpren si tu li mon billet tu verra que moi a ton age cété pareil
c’est une vision du grand Meaulnes très intéressante. Moi, j’avais senti cette jalousie non dite, car la fascination s’apparente souvent à un sentiment d’envie. Je crois que l’amour pour Yvonne est également évident. J’avais pourtant pensé que c’étaient des sentiments qui passaient après l’amitié : avec tout ce qu’elle a d’irrationnel, de tacitement consensuel… l’approche poétique du livre étant une autre façon de la transcender.
Ceci dit, ce n’est pas mon roman préféré, loin de là…
Nous sommes peut-être d’accord sur le fond.
Vous dîtes que « cette conversion implique une libération et un dévoilement total du mensonge mimétique ». Je ne vous suis pas parfaitement là dessus car il peut y avoir différents niveaux de conversion et de lucidité. Mais de toutes façons, nous parlons là de l’auteur (Alain Fournier). Ensuite, l’auteur a toute la liberté artistique pour choisir la façon dont il va traduire son expérience et pour lui donner un caractère plus ou moins explicite. Alain Fournier choisit une forme poétique qui transfigure l’expérience – c’est ce que j’ai voulu dire à la fin de mon billet – un peu comme le mythe girardien masque la réalité. Mais Alain Fournier ne peut être lui que pleinement conscient du décalage entre l’histoire qu’il raconte et ce qu’il a lui-même vécu – par exemple, c’est forcément volontairement qu’il occulte toute jalousie, et pour des raisons artistiques.
C’est pour ça que Le Grand Meaulnes n’est pas vraiment un roman – il ne s’agit pas de révéler la réalité au lecteur. C’est le masque posé sur la réalité qui crée la poésie, le mécanisme mimétique est volontairement obscurci. Pour autant, la conscience de l’auteur dépasse probablement de loin celle du lecteur – du moins si ma petite théorie est exacte.
Enfin, je n’avais pas pensé au côté sacrificiel de la mort d’YDG, mais je promets d’y réfléchir !
L’intrigue de cette reflexion que j’ai j’ai aimé…On ne sait toujours pas la note que Mme Le Noc vous attribuerait aujourd’hui. ^^
Ce livre fait partit des ouvrages qui ont marqués mon enfance. Bien écrit, mettant à jour nos propres frustrations, nos esperances, nos rêves, notre idéal face à la réalité de l’age adulte.Le film curieusement ne me fait pas le même effet ( les années ont passé aussi ). A relire pour mieux en parler…
Le problème posé aux héros du Grand Meaulnes est donc bien celui du désir mimétique, c’est-à-dire du médiateur. Quelle serait l’issue à leur tragédie ? D’après Girard, il s’agit de se libérer du médiateur, celui qui désigne l’objet du désir en même temps qu’il en interdit l’accès, en se plaçant sous l’influence d’un autre médiateur, qui lui aussi désigne l’objet du désir, mais en facilite l’accès. Pour Girard, il n’y a pas d’échappatoire au mimétisme. Ce médiateur-sauveur est le Christ, il désigne un objet qui est Dieu le Père et qu’il veut nous donner. Une fois le désir métaphysique de l’homme ainsi assouvi, il n’est plus enchaîné à des médiations humaines, c’est-à-dire idolâtres et serviles. Mais Girard ne dit pas un moment de ce que peut être cette vie amoureuse permise par la liquidiation du médiateur et du servage mimétique. Je pense, pour ma part, qu’il s’agit de la rencontre, et que c’est une philosophie de la rencontre qui succède naturellement à l’anthropologie du désir mimétique. Il se trouve que le penseur qui a développé la plus profonde philosophie de la rencontre est français lui aussi, il s’agit de Jean-Louis Chrétien, professeur de philosophie à la Sorbonne et dont les oeuvres sont éditées aux Editions de Minuit. Voir L’effroi du beau, L’appel et la réponse, La voix nue, L’inoubiable et l’inespéré. La conversion girardienne n’est pas nécessairemment chrétienne mais en tout cas, elle a ceci de commun avec la conversion chrétienne qu’elle est une liquidation des médiations mondaines, une relativisation intégrale de toutes les idoles, médiateurs, puissances et divinités mondaines.
La pensée de Girard pourrait être un pessimisme radical, un enfermement sans espoir sous l’influence implacable des médiateurs… Mais non, un commencement est possible, l’amour peut supplanter le désir, la rencontre peut tout changer, à tout moment, au coin de la rue, à table, sur une plage, demain, aujourd’hui…
"Vous dîtes que "cette conversion implique une libération et un dévoilement total du mensonge mimétique". Je ne vous suis pas parfaitement là dessus car il peut y avoir différents niveaux de conversion et de lucidité."
Oui, il y en a deux. Le premier, selon Girard, est une conscience du servage mimétique, mais d’après, lui cette prise de conscience n’a pour effet que d’aggraver le mal mimétique. C’est un savoir désespérant. Précisément celui qu’évoque Done Elvire dans le Don Juan de Molière, qui elle aussi est une très grande et très magistrale exposition de la théorie mimétique. Ce premier niveau de conversion conduit à toucher le fond, à boire la lie du désir mimétique. Le deuxième niveau est la libération totale. Girard, finalement, ne dit que peu de choses sur la façon dont se produit cette conversion finale. Elle est très mystérieuse. Dans la pièce de Molière, Done Elvire passe par ces deux moments alors qu’elle n’est pas sur scène ; ils se produisent pendant ses absences qui sont, pour moi, fascinantes. Il faudrait se pencher avec attention sur le moment de la conversion. Dans Crime et Châtiment, tout à la fin, Raskolnikov le vit au bagne, il y entre encore enchaîné et c’est là qu’il revient à la vie. Un des plus beaux textes de la littérature mondiale : "la nuit précédente, Pierre dormait entre deux soldats, il était attaché avec deux chaînes et, devant sa porte, des sentinelles montaient la garde. Tout à coup surgit l’ange du Seigneur, et une lumière brilla dans la cellule. L’ange secoua Pierre, le réveilla et lui dit : « Lève-toi vite. » Les chaînes tombèrent de ses mains. Alors l’ange lui dit : « Mets ta ceinture et tes sandales. » Pierre obéit, et l’ange ajouta : « Mets ton manteau et suis-moi. » Il sortit derrière lui, mais, ce qui lui arrivait grâce à l’ange, il ne se rendait pas compte que c’était vrai, il s’imaginait que c’était une vision. Passant devant un premier poste de garde, puis devant un second, ils arrivèrent à la porte en fer donnant sur la ville. Elle s’ouvrit toute seule devant eux. Une fois dehors, ils marchèrent dans une rue…"
Je ne sais pas s’il y a rien qui soit plus émouvant que cette expérience-là… Girard attire l’attention sur les "textes de persécution", mais il y a aussi les "textes de libération". L’Exode, la fin de Crime et châtiment, la fin du Conte d’hiver, le Temps retrouvé, les absences de Done Elvire, le Cantique spirituel de saint Jean de la Croix… "Sali sin ser notada (…) A escuras y segura, por la secreta escala disfrazada, oh dichosa ventura ! a escuras y en celada…" Quel mystère !
Pour revenir au Grand Meaulnes, c’est à l’évidence une oeuvre romantique, l’on pourrait même dire la chapelle, le "Pavillon d’or" (du roman de Mishima) du romantisme. Il n’est pas sûr qu’Alain-Fournier ait écrit son livre avec le recul romanesque que vous auriez tendance à lui prêter. Ce serait plutôt un tombeau, ou mieux, un mausolée élevé à son amour impossible, écrit pour l’y enfermer et l’y conserver à jamais, embaumé dans la poésie, comme une momie. Pour réussir ce que Mallarmé évoquait dans son sonnet : "Nous ne serons jamais une seule momie / Sous l’antique désert et les palmiers heureux !"
j’ai trouvé ce livre trop nul … bon au moins je le dis … mais il faut que je fasse un résumé ='( au secours !!!
Fais comme moi… Invoque un relatif manque de maturité et demande un petit délai de 30 ans pour remettre ta copie… On ne sait jamais, ça peut passer !
alor, pour mon cour de francais je dois lister toute les differences entre le film et le livre, quelqun peut m’aider?????
ce livre é un peu nul car listoir é plate
bonjour, nous recherchons pour notre exposé de français,une explication, un résumé sur l’amitié entre Meaulnes et François Seurel bien que ce billet soit complet il nous montre un aspect bien négatif sur les intentions, sur les raisons de cette amitié qui paraissent acroîtes d’une pointe d’intéret! nous vous remercions à l’avance de votre aide!
Le Grand maulnes est un roman assez… "dur" à lire pour des collégiens comme nous (et sans doute même pour certain adultes ^^).
Perso, j’ai bien aimé certain passage mais le reste ben… ma maturité n’est pas assez structuré pour apprecier !! (Pour résumé) Merci
je dois faire un exposé sur les lessons a tiré du grand meaulnes, sauf que le problème je trouve pas de lessons aidez moi s’il vous plait, !!!!!
notre prof de francais nous a demander de faire une fiche de lecture compléte du grand meaulnes apres l’avoir lu bien sur mais moi je lé pas lu car il est trop dur en plus j’ai pa bcp de temps, on a tout le temps des devoir donc j’ai decidé de lire le résumé pour bien le comprendre mai j’arrive pas a trouver un résumé de (10lignes) comme notre prof nous a demandé de faire svp aider moi pour trouver un bon résum" de max 10 lignes
merci d’avance
[…] ma bibliothèque et qu’y ai-je vu ? Des Stendhals dont des pages ont été arrachées, deux Grand Meaulnes froissés. Les Tocqueville, Montesquieu, Smith, Gibbon et Marx sont pas mal abîmés. Les Freuds […]
bonsoir
j’étais obligée de lire Le Grand Meaulnes à l’université. Ensuite il m’intéresse tellement que je décide de travailler sur l’analyse psychologique dans ce livre.
j’aimais l’histoire du grand meaulnes tout au début de l’université, c’est pour quoi j’ai décidé de travailler sur ce sujet en tant que la sujet de mon mémoire, mais de jour en jour je me sens plus ennuyeuse de cette histoire. je ne suis plus intéressée par ce roman alors mon affaire est resté incomplet
Merci beaucoup pour ce commentaire du Grand Meaulnes (au fait, juste pour avoir une remarque à faire, c’est « Alain-Fournier », son pseudonyme, pas « Alain Fournier », comme « prénom-nom »…) 😉
En fait, j’ai un devoir là-dessus demain, et je n’avais absolument rien à dire sur le sujet, donc merci pour cette analyse, qui sort un peu de d’habitude mais qui, ma foi, tient la route…
Ce sont donc des remerciements, et aussi un post en français, pour signifier que toutes les personnes de quatorze ans n’ont pas forcément cette flemme, de nos jours…
Tenez moi au courant de ce qu’en dit votre prof, ça m’intéresse.
Et aussi: la structure du Lord Jim, de Conrad est très proche de celle du Grand Meaulnes: une amitié ambivalente entre le narrateur et le personnage titre du livre, un héros « condamné », de façon romantique, à décevoir le monde entier, y compris sa femme.
Tout est plus explicite, moins dissimulé, chez Conrad et il me semble qu’Alain-Fournier a pu lire ce livre. (Il faudrait voir quel est celui qui est paru en premier, mais sur le plan littéraire, Le Grand Meaulnes est une variation sur le thème de Lord Jim).
saluutt..je suis en premiere annees litterature francaise au liban..on nous a demandee de lire le grand meaulnes..au debut je ne savais pas comment le lire malgre ma passion envers les romans..j’ai le courage de le lire..je vous jureeee qu’il est magnifiqueeeee!!c’est l’un de mes romans preferee…la facon q’ualain fournied a decrit tout son oeuvre..son amou,l’amitie pure..la promesse!!! c’est vraiment une joie pour moii..merci pour ces commetaires 🙂
je vouss remercie tres fort et infiniment pour ce blog merveilleux du grand meaulnes!!!!!
Dans peu de temps, j’aurai une évaluation sur Le Grand Meaulnes au collège et, j’ai donc décidé de faire quelques recherches sur ce livre qui pour être franche ne me passionne pas; je suis alors tombée sur ce blog qui m’a bien renseigné sur certains détails auxquels je n’avais prêté aucune atention. Alors c’est juste un commentaire de remerciement que je laisse sur ce blog.
Merci beaucoup!!!
J’ai 14, début de l’adolescence ,je crois et pourtant je retrouve dans ce livre des reves et de promesses que moi aussi j’ai faites on que je fais encore . Ce livre est vraiment riche , tant par son romantisme trafiqué que par ces personnages tous aussi subtils et complexes les uns de autres. Un monde d’adolescence ,de rêve et d’imaginaire. J’adère completement c’est une évasion perpétuelle dans une société de 19…. qui a disparu aujourd’hui. Votre billet m’a fait me rendre compte a quel point sous de simples mots et phrases peut se cacher une histoires des plus recherchées et interressantes ! Merci 🙂
pour ma part je dois lire « le grand Meaulnes » cette année pour mon de français et je ne comprend pas ce qui a pousser l’auteur a écrire une chose aussi pénible a lire! Chaque fois que je me décide de lire quelques pages je m’ennuie car l’histoire n’a aucune pêche et je fini par me retrouver endormi sur mon livre…
maintenant c’est mon avis et vous n’êtes pas obligés dans tenir compte
Mathieu-16 ans