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La valeur travail existe-t-elle ? 30 septembre 2022

Par Thierry Klein dans : Aliénation,Economie,Open Source,Politique.
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Le chasseur-cueilleur préhistorique, directement en lien avec la nature, n’agit que sous la pression de celle-ci et a bien conscience que son activité  a pour but direct sa survie. L’homme moderne vit sous le règne de la division du travail, des myriades de métiers existent dans notre société. La division du travail a augmenté de façon extraordinaire la productivité humaine mais nous cache de plus en plus ce fait fondamental : le travail est la façon dont nous arrachons à la nature ce qui nous est nécessaire pour survivre. Elle nous le cache car quand l’activité de chacun est parcellaire, plus personne ou presque ne peut reconstituer l’ensemble de la chaîne industrielle qui extrait les moyens de la survie de la nature. L’ouvrier qui produit un clou n’a pas forcément conscience du rôle de son usine dans la survie de l’espèce pourtant, comme Adam Smith l’a montré, sa productivité est infiniment supérieure à l’artisan du moyen-âge. Le fait que la production du clou nécessite si peu d’effort humain aide à la satisfaction des besoins vitaux de l’humanité (constructions, infrastructures…).  

Les écologistes et la valeur paresse

Ceux qui ont récemment nié la “valeur travail” (j’essaierai par la suite de parfaitement définir cette expression) et prôné un “droit à la paresse” sont donc en premier lieu ceux qui, oubliant la logique profonde, bien qu’inconsciente, de la division du travail, mettent l’accent sur ses défauts, ses absurdités, ses gaspillages. Ils constatent que la société crée de nouveaux besoins, non liés à la survie, qu’on peut philosophiquement qualifier d’inutiles; qu’elle génère de nombreux gaspillages, par exemple énergétiques; que la répartition des ressources est mal effectuée, une partie de l’humanité n’ayant pas assez pour survivre alors que quelques milliardaires accumulent les richesses. Si on croit que la machine industrielle s’est emballée, qu’elle produit en quelque sorte “à vide”, on doit donc produire moins, travailler moins, au nom de l’écologie ou du besoin de “sobriété”. A la limite, on peut considérer tout ou partie de l’activité humaine comme contre-productive, générant simplement gaspillage et pauvreté. Constater ceci,ce serait créer non seulement un droit mais un devoir de paresse.

Mais en réalité, la division du travail actuelle a permis à l’humanité d’atteindre 7 milliards d’individus, en croissance exponentielle depuis le début de l’ère industrielle où la population atteignait 1 milliard. Il n’est pas certain que l’agriculteur africain ou australien, brûlant des kilomètres carrés de terre, soit moins destructeur que l’homme moderne, capable de fournir l’énergie nécessaire à des villes entières à partir de quelques kilogrammes d’uranium. Le gaspillage moderne n’est peut être pas plus important, en proportion, que celui qui a mené aux pyramides égyptiennes. Le PIB des pays est fortement lié à l’espérance de vie ce qui signifie que toute baisse de productivité, ou toute crise énergétique réduisant la production, aura des conséquences directes sur la mortalité. Les écologistes échouent à montrer qu’un modèle sobre est compatible avec le niveau actuel de la population humaine et leurs arguments sont sentimentaux, mais pas raisonnables. On ne peut pas, au nom de l’écologie, justifier un quelconque droit ou devoir à la paresse.

La nécessité du travail. 

Le travail n’est devenu une notion noble que récemment. Chez les grecs, seuls les esclaves travaillaient et les citoyens dédiaient leur temps aux activités dites nobles (telles que la philosophie, la géométrie, la guerre …). En temps de paix, le citoyen grec libre se consacre donc uniquement à ce que nous appelons aujourd’hui “loisir”. Dans l’Ancien Régime, les nobles ne travaillaient pas, ne commerçaient pas. C’est la Révolution qui introduit la notion de travail pour tous, au nom de l’égalité et du respect du Contrat Social de Rousseau, qui définit précisément le point de contact frictionnel entre individu et société. Chaque citoyen est censé participer à l’effort collectif que mène l’homme face à la nature. Refuser de mener cet effort en invoquant un droit à la paresse, c’est une rupture du contrat qu’impose la société à l’individu. C’est une forme de malhonnêteté envers la collectivité souveraine qu’on peut comparer, dans l’esprit, au refus de faire son service militaire ou à la fraude fiscale. 

La paresse en tant que morale de l’assistanat

On commence à rentrer ici dans la notion morale, même si c’est sous l’angle de la nécessité. Le travail est nécessaire, il n’élève pas forcément l’être humain mais ne pas se plier à cette nécessité collective est une fraude immorale. Il n’y a pas forcément de “valeur travail” mais il y a un état immoral, qui est l’oisiveté. Cette opinion reste très répandue aujourd’hui et c’est pourquoi les déclarations sur le “droit à la paresse”, qui provenaient de représentants de mouvements d’extrême gauche (LFI et EELV) ont choqué. Pour un grand nombre de gens, l’indemnité chômage, par exemple, est nécessaire face aux accidents de la vie mais une aide permanente destinée à soutenir l’inactivité, nommons ceci “assistanat”, n’est pas acceptable pour des raisons morales, pas plus que ne le serait un soutien à la fraude fiscale par exemple. Et cette idée, quoi qu’en pense Aymeric Caron, est une idée de gauche.

Les sociétés où tout ou partie de la population ne travaille pas sont des sociétés serviles ou en route vers la servitude. Si la classe dominante ne travaille pas, c’est que le reste de la population est asservie, comme dans l’Ancien Régime. Quand c’est le peuple qui ne travaille pas, la société est une dictature en devenir comme Rome l’a été sous le règne du “panem et circenses” ou comme la société totalitaire qu’évoque brillamment Orwell dans 1984. Le “panem”, c’est l’équivalent du RSA pour la plèbe, l’assistanat de toute la population pauvre qui va de pair avec le “circenses”, le loisir, visant à  occuper les esprits. L’ensemble a pour but d’amollir toute velléité de résistance, de mettre la population en état de servitude volontaire. En prônant le droit à la paresse, l’extrême-gauche oublie le contrat social, balaie la notion de citoyenneté et ouvre la voie à la dictature. Cela s’appelle oublier d’où on vient.

Pourquoi donc cet oubli, en rupture totale avec sa tradition historique ? 

L’explication nous est encore donnée par les penseurs de gauche. Pour Marx, la conscience sociale et la morale résultent des conditions économiques, dont elles forment une sorte de superstructure. Pour Proudhon,  “La pensée d’un homme, c’est son traitement”. A partir du moment où, comme c’est le cas en France, un large partie de la population est  structurellement assistée, l’état de chômage permanent devient une sorte de métier à plein temps et il est inévitable qu’une morale associée à cet état économique se crée. Le chômage, honteux au départ, devient le “droit à la paresse”  et n’est plus vécu comme une contrainte mais comme une condition sociale comme une autre. On doit alors augmenter  la rétribution de la paresse, c’est-à-dire les minimums sociaux, au détriment de la rétribution du travail. L’argument de l’extrême gauche va au-delà du clientélisme: il prend en compte la nouvelle réalité économique et la création d’une classe d’assistés permanents, ayant sa propre morale, dont l’extrême-gauche, reniant sa mission historique, protègera les intérêts.

L’impossible liberté du travail

Mais quelle est cette mission historique de la gauche ? Notre chasseur-cueilleur a une productivité très faible,  nous l’avons vu, comparée à celle du travailleur moderne. Mais il est seul, libre d’agir, face à la pression aveugle de la nature alors que le travailleur, subissant l’organisation moderne et la mécanisation de son poste de travail, est face à un commandement humain qui  l’aliène. “La nature peut constituer un obstacle, une résistance mais seul l’homme peut enchaîner » (Simone Weil). Il semble que l’homme ne puisse se débarrasser de la pression de la nature sans créer sa propre oppression, bien humaine. Tout gain de productivité (l’agriculture, l’industrie…) permettant de développer économiquement les sociétés humaines est comme lié à des structures oppressives (esclavage, servage, fordisme…)  aliénant l’individu. Le travailleur devient un simple outil de production, une chose. Le travail est une aliénation et n’est que ceci. La mission historique de la gauche est donc de protéger l’individu contre cette organisation aliénante, que Marx a identifiée et dénoncée dans le capitalisme. 

D’où viennent les 35 h ?

Aucune valeur travail n’est compatible avec cette vision. Aucune amélioration morale de l’Homme n’en sort. Un travailleur à la chaîne subit, devant sa machine, une vie inhumaine – même s’il joue un rôle social important vis-à-vis de la société. Sa profession est purement utilitaire. Pendant qu’il travaille, l’ouvrier est soumis à sa hiérarchie, n’apprend rien, ne progresse pas. Il n’est plus vraiment un homme, plutôt une fourmi. Il n’est homme que pendant ses loisirs et cette vision conduit inéluctablement à une volonté de réduire le temps du travail et d’augmenter les loisirs – sans aller jusqu’à l’assistanat cependant. C’est là l’origine de la vision que la gauche a mise en œuvre ces 30 dernières années et cette vision est probablement partagée par un grand nombre d’employés de ma société.

De l’instinct animal au travail

Si on considère le travail sous l’angle unique de la nécessité, il est donc bien difficile d’en faire ressortir la moindre valeur morale. Pourtant cette valeur existe et pour aller la chercher, il faut partir, encore une fois de notre chasseur-cueilleur et comprendre en quoi le travailleur en diffère. Le chasseur-cueilleur des origines ne travaille pas vraiment. Poussé par la faim, il agit et chasse et il est donc dans un optique de satisfaction immédiate de ses besoins élémentaires. En ceci, il ne diffère pas des animaux qui chassent instinctivement et on ne peut pas appeler sa chasse “travail”. “Les animaux s’agitent, l’homme seul travaille, parce que seul il conçoit son travail” (Proudhon). Pour qu’il y ait réellement un travail, il faut une suite d’opérations manuelles et de pensée en vue de produire un objet qui sera consommé – et plus la division du travail est forte, plus il est probable que la production du travailleur sera consommée par d’autres hommes, lui-même achetant ou échangeant, grâce à sa production, les biens nécessaires à son entretien. Ainsi, notre clou n’est pas consommé par l’ouvrier qui le produit mais, via un système d’échange, lui permet d’acheter sa nourriture. Il n’y a donc travail que lorsque l’homme n’agit pas par impulsion instinctive, mais en vue d’un objectif pensé, qui est la consommation. La consommation n’est alors plus la cause mais la fin de l’action. “La consommation comme besoin est un moment interne de l’activité productive” (Marx). L’homme consomme en qualité d’être vivant, il travaille en qualité d’être pensant » (Simone Weil). 

Le travail est une donc activité pensée ayant pour fin la satisfaction d’un besoin (Simone Weil). Ces deux aspects sont absolument nécessaires. Si on exclut le besoin, en ne gardant que l’activité ou la pensée, on en revient à cette transition qu’a représentée la Grèce. La Grèce a séparé l’activité du besoin, inventant l’athlétisme. Elle a séparé la pensée de la nature, inventant la géométrie, science dont l’utilité pratique est nulle au départ – si les Grecs avaient cherché un savoir réellement utilitaire, ils auraient inventé l’algèbre.

Le chasseur-cueilleur est donc dominé par la nature alors que Grâce à son activité et à sa pensée, “le travailleur soumet la nature en lui obéissant” (Bacon). Passer de la domination pure à la seconde forme d’obéissance est une libération et c’est même l’unique libération possible pour l’homme. “Le génie du plus simple artisan l’emporte autant sur les matériaux qu’il exploite que l’esprit d’un Newton sur les sphères inertes dont il calcule les révolutions” (Proudhon). 

Qu’est-ce que la valeur morale du travail ?

La valeur morale du travail procède donc de  la confrontation entre la pression de la nature et l’action du travailleur. L’aliénation oppressive au travail, c’est la confrontation entre la pression humaine  (l’organisation du travail mise en place) et l’action du travailleur. Seuls les métiers non touchés par l’organisation du travail peuvent être considérés comme totalement libres de toute oppression (par exemple le paysan qui laboure son champ à la faux, l’artisan qui produit seul son objet). 

Les autres métiers sont toujours sujets à une oppression humaine, qui est la seule oppression possible, la nature agissant en tant que pression et non en tant qu’oppression puisqu’elle n’a pas d’intention. L’oppression naît du fait que, selon la remarque de Marx, ceux qui organisent contrôlent le travail de ceux qui exécutent, et ont tendance à les asservir. Il est impossible de se débarrasser de l’organisation du travail car il en résulterait une perte de productivité incompatible avec, entre autres, le maintien de la population à son niveau actuel. Donc il est impossible d’éliminer totalement toute forme d’oppression.

[Les larmes de Federer. J’ai choisi une approche philosophique pour définir cette valeur morale mais j’aurais pu aussi bien m’appuyer sur la psychologie populaire. Quand on dit de quelqu’un qu’il est “un grand professionnel”, on y met évidemment une signification morale. Pour comprendre comment le travail élève, il suffit de prendre un exemple récent, celui des larmes de Federer et de Nadal lors des adieux de Federer. Dans sa carrière, Federer a d’abord tout gagné “facilement”, puis est apparu Nadal qui, comme la nature pour le travailleur, lui a résisté et l’a forcé, par le travail physique et la réflexion, qui sont les deux grands constituants du travail, à améliorer son jeu, à aller plus loin, atteignant à la fin de sa carrière des sommets qui l’ont sans doute surpris lui-même. Federer pleure non pas les grands chelems perdus mais la grandeur que Nadal lui a permis d’atteindre, son dépassement, sa pleine réalisation en tant que joueur de tennis. Et Nadal, qui ne prend pas encore sa retraite, pleure exactement la même chose. Toute personne qui a eu la chance à un moment ou un autre de travailler intensément, dans un contexte où ce travail a été effectué de façon non servile, comprend de quoi je parle.

]

Vers une société de la coopération ?

On peut cependant avoir pour objectif de minimiser cette oppression. Ainsi, dans les manufactures du moyen-âge, le mode d’interaction entre les travailleurs était la coopération entre hommes. Chaque travailleur négociait avec un autre travailleur l’objet qu’il allait lui fournir, dans un but commun. Les compagnons collaboraient pour l’édification des cathédrales. 

Lorsque cette coopération humaine a été remplacée, au moment de la révolution industrielle, par une collaboration de machines, les travailleurs ont perdu toute capacité d’élaboration et coopération. Ils sont devenus asservis aux machines, c’est-à-dire aux ingénieurs et aux contremaîtres. Cette forme de production s’est imposée à cause de sa grande productivité, mais a été un recul sur le plan humain.

L’Open Source et la société de la collaboration

Dans notre société moderne, le développement logiciel, s’il est bien réalisé, donne une idée de ce que pourrait être une industrie de la coopération. Les ingénieurs conçoivent des architectures globales, qui sont nos cathédrales modernes, définissent leurs interfaces internes, les composants qu’ils utiliseront et échangeront avec eux. Cette coopération dans un but commun nécessite effort et créativité et respecte la liberté individuelle de chacun.

Le mouvement Open Source est une parfaite illustration de ce que peut être l’industrie de la coopération, réunissant idéal et utilité. Lancé en 1984 par Richard Stallman, il a pour objectifs de favoriser la libre circulation des connaissances et des logiciels (en opposition  avec les stratégies privées de sociétés telles que Microsoft), de faire collaborer les ingénieurs et de mettre à la disposition de tous le résultat de leurs travaux. En générant des dizaines de milliers de projets logiciels, en faisant travailler de façon collaborative des centaines de milliers d’ingénieurs, l’Open Source a eu – a encore – un impact majeur sur la société et est, entre autres, à l’origine d’Internet.

Dans une entreprise, chaque dirigeant devrait, dans la mesure du possible, tenter de susciter à tous les niveaux la collaboration, son rôle se limitant à organiser et synchroniser les travaux. Chaque exécutant devrait admettre sans ressentiment que la coopération parfaite étant impossible, une part d’arbitraire, de travail forcé, voire de travail absurde, subsistera dans toute activité professionnelle. Et cette part peut malheureusement être parfois très importante. Plus le dirigeant et l’exécutant tentent de se conformer à ce modèle qu’il faut voir comme un état limite impossible à atteindre, plus il y a de vertu dans le monde et plus le travail prend de la valeur.

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Le capital altruiste est l’avenir du libre. 15 juin 2007

Par Thierry Klein dans : Open Source.
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Le libre rame pour trouver des modèles économiques

Un très bon document édité par l’AFUL décrit les modèles économiques actuels. Ce qui en ressort, c’est qu’il n’y a rien de bien nouveau, ni de très prometteur pour le futur. Pas vraiment de modèle économique vraiment porteur.

L’AFUL donne 5 grandes catégories

1) Services récurrents

Typiquement, des prestations de service (développements de fonctions spécifiques, de certifications). Parfois, il y a dans l’esprit un peu d’abus dans l’air (exemple: faire payer une documentation exclusive, non libre, alors que le logiciel est développé en libre).

2) Mutualisations

En fait, la licence libre est souvent adoptée par simplicité lorsque plusieurs donneurs d’ordre souhaitent développer un projet commun, en partageant les coûts. C’est un des modèles les plus connus du libre (Apache, Open Office…). Problème: le partage des coûts n’est pas en soi un business model (où sont les revenus ?).

3) Apports de valeur ajoutée

Exemple typique: la freebox contient plein de logiciels libres mais est un produit que ses auteurs déclarent propriétaires. Evidemment, c’est le business model qui fonctionne le mieux (on s’approprie les développements faits par d’autres…). Problème: est-il légal ? Est-il éthique ? On rentre dans une des ambigüités fondamentales du libre. Autres exemples : on fait une version libre "light" et une version étendue non light.. Là encore, il s’agit de stratégie commerciale – respectable certes, mais pas grand chose à voir, au fond, avec l’esprit du libre.

4) Licences

On peut vendre un soft à la fois sous licence propriétaire, pour certains usages et sous licence libre pour d’autres usages… Exemple: si vous diffusez le soft dans un autre logiciel libre, vous êtes sous licence libre, mais si vous le diffusez de façon commerciale, vous êtes sous licence propriétaire… Tout ça est en fait une variante évoluée de la version "light". Et surtout, quels sont les moyens de réelle protection du code, dans un monde de chiens où tout le monde copie tout le monde ?

5) Apports indirects

Le site Web d’un logiciel libre peut être très consulté (François a un ranking de 8 sur Google qui me laisse rêveur !) et donc on peut y faire de la pub. Ca ne mêne franchement pas bien loin question business, quelques centaines ou milliers deuros / mois, pour des logiciels où il y a des années hommes de développement…

Autres possibilité citée: produits dérivés (je ne sais pas si la casquette Mozilla est tendance pour draguer, mais je ne sais pas non plus si c’est la principale motivation des geeks qui l’achètent). Ah oui, il y a aussi le mécénat (mais ce n’est pas vraiment un business model non plus, dans l’immense majorité des cas, les donations des utilisateurs sont très limitées. Et quand on donne pour du libre, quelle est vraiment la cause ?

Bref, le libre a pris une importance énorme dans notre société, mais n’a toujours pas réellement de modèle économique à la hauteur. D’ailleurs, comme le dit Tristan Nitot (Mozilla Europe), "la notion de modèle économique est paradoxale pour nous".

En bref, il y a un énorme décalage entre l’importance (considérable) qu’a prise le Libre dans notre société et la faiblesse de ses business models.

C’est pour ça que je crois beaucoup à la notion d’entreprise altruiste autour du libre. Une entreprise "bénévole" (elle a donné tout ou partie de son capital à une association humanitaire) développe un logiciel de nature propriétaire pour donner à l’association bénéficiaire. En bref, les actionnaires, les employés, les clients connaissent la nature de l’entreprise. Ils travaillent et consomment en toute connaissance de cause. Ce n’est plus du libre, c’est de l’altruiste et il y a un vrai business model: celui d’un éditeur de logiciel.

 

 

 

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Très facile de faire rappeler la FreeBox, à mon avis 6 novembre 2006

Par Thierry Klein dans : Open Source.
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Xavier Niel a beau affirmer ses doits de façon péremptoire, ses arguments selon lesquels « des avocats réputés sur le sujet (et pas seulement Français) se sont penchés sur le cas Freebox (notamment en 2004 au moment de l’introduction en bourse d’Iliad, cela est même indiqué dans les documents d’introduction (publiques sur le web)), et ont estimé que la GPL v2 était parfaitement respectée, sans aucune ambiguité ou doute » ne valent pas grand chose.

La réalité, à mon sens, c’est qu’en droit français qu’il suffirait qu’un seul auteur ayant contribué aux logiciels utilisés par Free, j’ai bien dit un seul, s’oppose à l’utilisation faite pour que Free soit en très grand danger. Un tel auteur pourrait se manifester totalement indépendamment de la Free Software Foundation, qui n’est nullement détentrice des droits sur le logiciel.

Les autres arguments à l’emporte-pièce du style « la FSF a compris que Free est une caisse de résonnace sans pareil » ou « la FSF semble avoir oublié la GPL v2, si on les écoutait Google ou Amazon devrait discloser leurs sources » ou encore  » il y a un nombre de geeks libriste au m2 dans les locaux de Free imbattable en France, quelqu’un croit-il vraiment que ces 10aines de personnes se permettraient de faire quelque chose de contraire à la GPL v2 alors qu’ils sont probablement les premiers contributeurs du libre en France ? » – et j’en passe, sont carrément hors sujet.

Et qu’on ne vienne pas dire que je suis de mèche avec la FSF, je ne les connais pas, pas plus que je ne connais Xavier Niel. Je suis juste un grand admirateur de sa carrière sexuelle.

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Si vous voulez faire de l’humanitaire, créez votre entreprise 27 août 2006

Par Thierry Klein dans : Open Source.
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L’un, Bill Gates, a toutes sa vie affiché des objectifs de nature privée. Il a construit sa fortune autour d’un grand principe, celui de la propriété intellectuelle (le droit de l’auteur à faire prospérer son oeuvre en fonction de ses intérêts propres). Sa principale arme de guerre a été le marketing, c’est-à-dire l’opium du peuple moderne (à moins, dirons certains, que le marketing ne soit le principe fondateur et la propriété intellectuelle le moyen; peu importe).

L’autre, Richard Stallman, fondateur de la Free Software Foundation et inventeur de la licence libre, a toute sa vie affiché des objectifs altruistes. Le but du Libre, c’est de répandre sur la planète du logiciel gratuit pour permettre à tous d’en profiter. Les développeurs libres font don de leurs droits d’auteur au nom de l’intérêt général des utilisateurs.

L’un a toute sa vie été vilipendé – il est vrai que Microsoft a souvent fondé ses succès sur des actions illégales ou déloyales. L’autre est universellement acclamé, accueilli partout comme un gourou visionnaire.

Pourtant, après 20 ans, quel est le bilan collectif des actions de ces deux hommes ?

(suite…)

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Vous êtes priés de ne pas brancher la machine à café sur le lave-vitres 24 juillet 2006

Par Thierry Klein dans : Open Source.
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Merci, Alberto, de me signaler un nouveau brevet de cafetière pour voiture déposé par Nestlé dans le domaine du café.

Ce brevet « tombe » après de nombreux autres dans le même domaine, en particulier concernant le procédé Nespresso. (Allez le consulter en ligne : le site de l’Office Européen des Brevets est à mon avis extraordinaire. Il y a tout: copie du brevet, des schémas, des demandes, etc… le tout très simple à consulter).

Ce qui caractérise ce nouveau brevet, c’est – avis personnel – le très faible niveau d’innovation.

Tout tourne autour de 2 points:

1) Selon Nestlé, il n’existe pas de système pour voitures qui envoie de l’eau à une température uniforme (inférieure à celle de l’eau bouillante, pour faire du bon café). (Mais évidemment, il existe de tels systèmes pour des cafetières « normales ». Donc la seule amélioration, au final, c’est que le système Nestlé fonctionne à l’aide d’une alimentation en continu style 12 V au lieu d’une alimentation 220 V alternatif… Je ne vois franchement pas ce que ça change au schmilblick.)

2) Une astuce de design qui permet de remplir la machine avec une seule main, « pour ne pas déranger le conducteur » ! A quand les amendes pour conduite avec cafetière, pour remplacer la conduite avec portable ? Ca, ce serait vraiment tendance !

Comme ce point tient au design (du bon boulot d’ingénieur, d’ailleurs), sa brevetabilité me semble plus évidente – et la portée du brevet plus limitée: ce qui intéresse le plus Nestlé, c’est évidemment le point 1. Si ça passe, plus possible de concevoir une machine de voiture qui fait du bon café !

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Google, l’Open Source et la vertu / Google and Open Source communities should show more ambition for the world 18 mai 2006

Par Thierry Klein dans : Open Source.
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On n’insiste pas assez sur la double négation présente dans le slogan de Google « Don’t be evil ». Pourtant, cette double négation contient une bonne partie de l’histoire de l’humanité, passée et à venir.

Les fondateurs n’ont pas voulu afficher une volonté positive de faire le bien ou le bonheur, car ils craignaient pour eux-mêmes les excès liés aux initiatives qui, à travers les âges, de l’inquisition au communisme, tentaient de façon positive de faire le bien, y compris contre la volonté des gens.

La constitution américaine introduit elle-même la notion de droit individuel au bonheur comme une protection face au totalitarisme.

Why did Google choose « Don’t be evil » and not « Do good » as its corporate motto ? Google founders did not want to show a positive will to act good or to look for the happiness of the human kind. They were actually very afraid the potential abuses that have historically derived from such goals, from inquisition to communism.

The US constitution itself introduces the individual « right to happiness » as a protection against totalitarism

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La fin du copyright / The end of copyright ? 2 mars 2006

Par Thierry Klein dans : Open Source.
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Lu sur le blog de Harold (citation tirée d’un article du New York Times):

Economists tell us that, as the marginal costs of reproduction shrink, so should unit value. People still want physical books, but the only reason to restrict the digital reproduction of music and film today is to support artists, or — more to the point — to make money. The attempt to use restricted access as a business model in the face of this gigantic change seems not only unethical, but increasingly impractical. …

So we need to examine new models for funding creative works — to address the question of how cultural producers will survive under the new paradigm. New approaches to copyright and reproduction are not just necessary, but inevitable. Copyright — the right of a creator to control the reproduction of a work and to sell this control to others — is a legal device that was designed for an earlier social/technological moment.

Je ne suis absolument pas d’accord avec ces conclusions, mais, au-delà de tous les délires qu’on lit sur la loi DAVSI en ce moment, c’est la première fois que je vois la problématique bien posée. Donc ça me semble utile de répondre à ce genre d’arguments.
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"Une bonne utilisation de l’Open Source permet de réduire le capital nécessaire au lancement d’une entreprise" 28 novembre 2005

Par Thierry Klein dans : Open Source.
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C’est Joe Kraus (le créateur du moteur de recherche Excite, en 1993) qui le dit. Il a fallu trente fois moins d’investissment pour lancer sa nouvelle société Jotspot, qui développe des sortes de variations sur le thème du wiki que pour lancer Excite.

La raison principale, c’est l’accès aux technologies Open Source, qui n’existait pas il y a 10 ans.

Et dans cette utilisation, une des grosses sources de gain, c’est le fait qu’on ne perd pas de temps ni d’argent à négocier les licences (c’est une idée très intéressante, que je vois écrite pour la première fois, qui me semble très vraie et que vous ne trouverez pas dans les comparatifs mille fois ressassés comparant Office et Open Office).

Lui le dit, et je peux vous dire que Google le fait. Sans Open Source, il n’y aurait peut être jamais eu de Google. Tout récemment encore, les systèmes voix et vidéo de Google ont été développés à partir de VLC (logiciel Open Source développé par Centrale Paris).

Sans dévoiler les technologies qu’on emploie chez Speechi, il est évident qu’on n’aurait jamais pu réaliser le logiciel sans l’Open Source.

Idem pour Skype, qui est un des résultats d’une politique Open Source nationale conduite par l’Estonie.

Ce qu’il faut retenir de ça ? C’est que l’Open Source crée bien une sorte de tissu industriel de compétences et induit des emplois et ce ne sont pas que des emplois de service.

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Un moteur de recherche dédié aux cours Open Source des universités

Par Thierry Klein dans : Open Source.
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Un moteur de recherche spécifique aux universités Open Source (pour l’instant, il ne recherche que dans des catalogues d’universités américaines, telles que le MIT, mais je parie qu’on y verra bientôt des programmes britanniques (L’Angleterre, grâce à Blair, est montée dans le train de l’Open Source).

Comme je l’ai déjà expliqué dans plusieurs billets, la France est en train de passer complètement à côté du levier industriel et géopolitique que constitue l’Open Source.

Source : What’s new at the elarning center.

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L’Open Source profite au pays qui s’en sert 13 novembre 2005

Par Thierry Klein dans : Open Source.
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J’ai déjà écrit plusieurs articles sur la façon dont les états peuvent investir dans l’Open Source et les bénéfices qu’ils peuvent en retirer:

La Grande-Bretagne, sous l’impulsion de Tony Blair, est le seul pays occidental à avoir compris tout ça et investit massivement dans l’Open Source. Les projets Open Source de grande envergure commencent à apparaître. En voici deux:

Je rappelle que quelle que soit l’importance de ces projets, les enjeux de la politique Open Source menée par Tony Blair les dépassent largement. Tony Blair est tout simplement en train de faire de la Grande-Bretagne le pays le plus performant dans le domaine informatique à 10 ans (et quand on sait d’où les anglais sont partis, ce n’est pas une mince performance).

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