Jean-Michel Billaut, Zidane, Google et la numérisation galopante 28 avril 2005
Par Thierry Klein dans : Technologies.Lu 6 475 fois | 3 commentaires
A propos du billet de Jean-Michel Billaut sur les réactions autorisées de l’élite communiquante face aux initiatives de Google, et puisque je suis visiblement en train de republier des vieilleries par ci et par là, je remets en ligne un de mes articles datant de 2001, paru à l’époque dans les Echos: La nouvelle économie, Zidane et Houellebecq. Désolé, c’est en jpeg (pour un grand écran) ou en pdf (pour imprimer), je n’ai pas conservé les sources et Google ne les a pas encore numérisés.
(suite…)
- L’Evangile selon Saint Jean-Michel (ou les pérégrinations d’un français au Nevada)
- Google : la fin du début ? / Google : the end of the beginning ?
- Vos idées de contribution pour le développement des TICE dans le Nord.
- Interview : six questions sur le Capital Altruiste
- Week-end à l’envers

Emails : l’appel du 28 avril 2005
Par Thierry Klein dans : Technologies.Lu 6 475 fois | comments closed
Françaises, Français,
Les chefs d’entreprise et les directeurs marketings qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des entreprises de haute technologie françaises, ont propagé l’email partout. En conséquence, nous sommes aujourd’hui envahis d’emails, submergés par les newsletters, les emails envoyées en copie, les emails sans intérêt, qui nous arrivent à tous les instants.

(suite…) Billets associés :
- De Rawls à Macron, en passant par l’école. De quoi le social-libéralisme est-il le nom ?
- Quelques notes sur « les armes de l’esprit »
- Qu’y a-t-il de commun entre le robot Asimo de Sony et le joueur d’échec de Maezel ?
- La valeur travail existe-t-elle ?
- Pourquoi il s’est trompé : la vérité sur l’affaire Bourdieu

Macromedia rachète Adobe (à moins que ce ne soit le contraire) 27 avril 2005
Par Thierry Klein dans : Technologies.Lu 5 156 fois | 4 commentaires
Un article que j’ai écrit en 2001 sur ce sujet: Macromedia : le nouveau Microsoft ?
Microsoft ne pouvait pas racheter Macromedia (loi antitrust) mais Adobe a pu le faire…avec comme objectif de peser face à Microsoft… Si vous aviez lu cet article, et qu’il vous avait convaincu, vous avez pu acheter du Macromedia à $ 17 et revendre à $ 42… Pas mal !
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- Une polémique sur l’origine du terme "rapid e-learning"
- Interview : six questions sur le Capital Altruiste
- Microsoft a pris le pouvoir chez Yahoo
- Cisco devient le plus gros opérateur telecom multimedia
- De Rawls à Macron, en passant par l’école. De quoi le social-libéralisme est-il le nom ?

Tous fraudeurs avec la SNCF 26 avril 2005
Par Thierry Klein dans : Humeur.Lu 90 485 fois | 223 commentaires
Au Commencement, la SNCF avait créé le train. Quand j’étais petit, avec mes parents, on montait et on partait. Souvent, on avait pris notre billet à l’avance mais parfois non (ou bien on n’avait pas réservé). Alors, on payait dans le train, quitte à voyager debout, ou assis par terre dans le couloir bondé les jours d’affluence. On arrivait fatigués, (et même pas toujours contents, mais c’est parce qu’on ne savait pas ce que la SNCF allait nous réserver dans les années à venir).
A cette époque bénie, on était en règle du moment qu’on payait son billet, au guichet ou directement au contrôleur.
Et la SNCF considéra que c’était mauvais. Alors, elle inventa le compostage. Arrêtez-vous d’abord 2 mn sur l’élégance du terme lui-même (à l’époque, le Marketing n’avait pas encore été inventé par la SNCF) qui réjouira son bureaucrate. Le compostage, c’était une première entrave à la liberté de monter dans le train, même quand on avait acheté son billet ! On vous demandait de vous arrêter quelques secondes devant une borne d’une symbolique couleur orange (qui réjouissait probablement aussi son bureaucrate). Si vous oubliez, on vous faisait payer un supplément. Si vous montiez dans le train sans composter, on vous faisait aussi payer un supplément (sauf si vous alliez, immédiatement après le départ du train, prêter allégeance au seigneur local, le Contrôleur).
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- Le contrôle au faciès est humiliant, mais n’est pas discriminatoire par nature
- Paris, Gare du Nord, 18:15. Départ du train pour Lille.
- De Rawls à Macron, en passant par l’école. De quoi le social-libéralisme est-il le nom ?
- Interview : six questions sur le Capital Altruiste
- SNCF 2.0: Amélioration de l’Interactivité Usager

Milan Kundera a lu René Girard ! 18 avril 2005
Par Thierry Klein dans : Critiques.Lu 10 591 fois | comments closed
mais ce n’est pas dans l’Equipe…
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- Le Grand Meaulnes ou la jalousie à l’état Pur
- Le temps de l’innocence, d’Edith Wharton, au programme des classes prépas
- René Girard, Kundera, Galilée et le Progrès : l’avenir imprévu d’une illusion
- Que restera-t-il de toi, Milan ?
- René Girard : l’avenir imprévu d’une illusion

Le CV qu’on aimerait tous recevoir. 14 avril 2005
Par Thierry Klein dans : Pour rire ....Lu 3 594 fois | 4 commentaires
C’est hyper connu mais ça fait des mois que ça me fait rire. En plus, ma fille me le demande tous les soirs avant de se coucher.
Alors si vous ne connaissez pas, cliquez !
CV français : http://www.cartunivers.com/~al/alstudio/cv/fr.htm
English resume : http://www.cartunivers.com/~al/alstudio/cv/en.htm
Une devinette : qui connaît le titre du thème musical ? Ca nous a tous occupé chez Speechi pendant 1 bon mois !
La première bonne réponse mise en commentaire dans le blog gagne un magnifique sweat-shirt Speechi (*) !
(*) Après vérification que son auteur n’est pas lié d’une façon ou d’une autre à Speechi …
Billets associés :- Commerce de la longue queue ou hyper-grande distribution ?
- De Rawls à Macron, en passant par l’école. De quoi le social-libéralisme est-il le nom ?
- On apprend bien mieux dans un livre que sur un écran
- Nous ne faisons pas des écrans interactifs, nous transformons les entreprise
- Décliner “la théorie de la Justice” en politique éducative : le besoin de nouvelles métriques pour l’école

René Girard, Freud et le Pape
Par Thierry Klein dans : René Girard.Lu 7 702 fois | 1 commentaire
Je me suis promis de ne pas trop parler d’actualité dans mon blog mais je trouve ça intéressant, pour illustrer mon billet sur René Girard, de comparer les différents points de vue sur la mort du Pape.
Vision « freudienne » : on insiste sur les ressemblances avec le sacrifice.
(suite…)
- La vraie victoire de Ben Laden
- « Je ne suis pas Dr House, mais… »
- Foot= [Achille + (Horaces + Curiaces)] x Nüremberg
- Dr House, ou le retour du Religieux
- René Girard : l’avenir imprévu d’une illusion

Guy Lacombe a lu René Girard 23 mars 2005
Par Thierry Klein dans : Critiques.Lu 7 132 fois | 7 commentaires
Guy Lacombe, c’est l’entraîneur soupe au lait de Sochaux. Le genre de gars qui hurle sur l’arbitre, se fait expulser et prend en prime 1 mois de suspension de terrain. Bon, dans ce cas, moi je la fermerais. Mais Guy Lacombe est un fin lettré et déclare (L’Equipe du 23 mars 2005): « Une société qui a besoin de bouc émissaire est une société en danger. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est le philosophe René Girard. Je suis épris de justice et ça me joue des tours ».
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- "Sois tranquille, j’ai tout vu" (Ben voyons, justement…)
- René Girard : l’avenir imprévu d’une illusion
- René Girard, Kundera, Galilée et le Progrès : l’avenir imprévu d’une illusion
- Milan Kundera a lu René Girard !
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René Girard : l’avenir imprévu d’une illusion 20 mars 2005
Par Thierry Klein dans : Critiques,René Girard.Lu 18 413 fois | 17 commentaires
René Girard vient d’être élu à l’Académie Française. Une reconnaissance tardive et un peu faible pour un des plus grands découvreurs de notre temps.
René Girard est un découvreur, au même titre que Newton ou Freud. Ces écrits sont exceptionnellement clairs et articulés autour de quelques découvertes fondamentales, telles que le désir mimétique (dans le Roman, dans la Bible) ou les mécanismes victimaires et la violence. René Girard, c’est un des seuls grands auteurs modernes qu’on peut lire pratiquement sans référence et sans explication externe. Vous ne pouvez pas faire ça avec Freud, qui invoque à tout moment « l’expérience thérapeutique » (souvent peu vérifiable).
(suite…)
- René Girard, Kundera, Galilée et le Progrès : l’avenir imprévu d’une illusion
- Ci-gît le progressisme [1633-2020]
- Sur Onfray, sans l’avoir lu
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A penser mon cerveau a renoncé 18 mars 2005
Par Thierry Klein dans : Critiques.Lu 6 486 fois | comments closed
Alors, voilà. Les critiques étaient superbes. C’est un type dont la vie bat au rythme de l’électro (250 bps) donc visiblement trop vite par rapport à son coeur. Symbole 1. Ensuite il y a les doigts, qui lui servent à jouer au piano, comme sa mère pianiste – symbole 2 ou alors à frapper (pour protéger son père – symbole 3). Ca doit être pour ça que ça coince quand il s’essaie au piano et qu’il fait plein de fausses notes même quand il semble prêt. Gros plans sur les mains, sur le visage. Type très torturé. Pas le genre à jouer du piano debout, mais il donne tout pour la musique. Grosse sensibilité, visiblement. Ca coince sans raison apparente. Fine allusion à l’inconscient du type qui n’a pas l’air totalement en repos- symbole 4. Ensuite, il baise avec la copine du type qui va tuer son père (5), il tombe amoureux de la fille qui a le même métier de sa mère (6), mais qui est chinoise, ce qui lui permet peut-être, outre de ne rien comprendre à ce qu’elle dit, de repousser au loin la peur de l’inceste – symbole 7 ?. Il s’occupe de son père comme si c’était son fils et visiblement c’est très important pour l’Auteur qui met 5 bonnes minutes au début du film pour nous mettre au parfum de la situation
Ca s’appelle « De battre mon coeur s’est arrêté ». Merci à ceux qui ont encensé le film ou/et qui l’ont vu plus de 3 fois pour tout comprendre de me dire d’où vient le titre en me laissant un commentaire.
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- La larme à l’oeil
