Europe : la suite des réflexions d’un indécis 25 mai 2005
Par Thierry Klein dans : Politique.Lu 4 669 fois | trackback
Jospin n’a pas dit autre chose hier lorsqu’il a admis que les résultats de l’Europe étaient « décevants », mais qu’il fallait maintenant se « retrousser les manches pour tenter de la faire avancer » que ce que j’écrivais dans mon billet c’est l’absence de résultats visibles qui plombe le Oui.
Typiquement le genre d’autocritiques qu’on attend des hommes politiques. Je me demandais dans ce billet si « on pouvait leur faire confiance quand ils disent qu’il sauront infléchir le parcours européen alors qu’ils n’ont jamais su se dresser contre ce qui était évidemment nocif au pays depuis plus de 20 ans ? »
Evidemment, Lionel Jospin est un de ceux à qui je pourrais le plus facilement faire confiance du simple fait qu’il a inventé la notion de « devoir d’inventaire », ce qui contraste avec les positions embarrassées de ses amis politiques (voir même pire: que faut-il penser de ce type d’articles ? Même pas le début du commencement d’une critique !).
Remarque 1: Laurent Fabius, qui me semble extrêmement impliqué dans la perte de confiance vis à vis de la classe politique, s’est bien gardé, à ma connaissance, de tout « devoir d’inventaire ». (Paradoxe: De par son action politique hier, c’est une des causes de la montée du Non. De par la campagne qu’il mène aujourd’hui, il risque d’en être un des principaux bénéficiaires).
Remarque 2: On attend encore ce genre de « prise de conscience » à droite, vis à vis de Chirac, d’ailleurs.
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