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Le Wallon ivre 8 juillet 2018

Par Thierry Klein dans : Non classé.
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(Scènes de liesse à la frontière franco-belge, où j’habite, le soir de Belgique- Brésil)

C’est un trou de verdure où chante un supporter
Accrochant follement des drapeaux aux maisons
De brique. Ici, jamais de coupe du monde sans bière
Pils : c’est un tout petit village franco-wallon !

Un jeune lycéen, bouche ouverte, tête nue,
Le corps emmitouflé dans un frais maillot bleu,
Beugle. Il hurle comme un fou, courant dans la rue,
Regardant son smartphone à la lumière bleue.

Pissant sur les maïs, il court. Titubant comme
Titube tout mec bourré. Ce n’est pas Wimbledon
Qui l’intéresse. Nature, aide-le, il a soif !

Il ne regarde pas Tatiana Golovin.
Les klaxons, il s’en moque. La main sur la poitrine,
Il chante. Il a deux traits rouge et noir sous l’œil droit.

(Allez relire l’original, parce qu’on ne saurait mieux écrire.)

france-belgique

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Vos photos sont des clichés 12 septembre 2017

Par Thierry Klein dans : Non classé.
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Un programme récent a permis à 2 ingénieurs de Stanford de prédire l’homosexualité ou l’hétérosexualité de personnes à partir de simples photos avec une probabilité de 81%.

L’étude ne permet en rien, comme le prétend l’article du Figaro, d’appuyer la théorie biologique de l’homosexualité car les photos représentaient des adultes et on est, au moins en partie, « responsable de son visage ». Les expressions du visage, à l’âge adulte, ont évidemment aussi une part d’acquis et on ne sait pas – c’est le principe des réseaux de neurones – ce qui a « influencé » l’algorithme. Pour commencer à valider l’hypothèse biologique, il faudrait passer des photos de bébés et attendre une trentaine d’années ! Ou chercher à prédire l’orientation sexuelle en fonction de l’ADN des personnes.

En revanche, l’étude montre qu’il peut y avoir intuition sans discrimination. Les humains à qui on présente les photos reconnaissent aussi homosexuels et hétérosexuels, à hauteur de 61% environ. Eux aussi auraient du mal à expliquer pourquoi puisque notre cerveau étant une machine qui fonctionne comme un réseau de neurones, on ne sait pas pourquoi on pense ce qu’on pense. Mais si on sort du cadre de l’orientation sexuelle, ce que montre l’étude, c’est que vos impressions lors d’un entretien d’embauche, par exemple, sympathie / antipathie, confiance, etc. ne sont peut être pas arbitraires, même si vous êtes incapable de les étayer. Elles peuvent reposer sur des signes tangibles que votre cerveau analyse de façon inconsciente. Elles se révèlent souvent à vous sous forme de sentiments ou d’impressions mais votre « coeur », finalement, est bien intelligent.

Il y a quelques mois, un usager de Facebook a été obligé de faire son « coming-out » parce que ses amis et la famille qui consultaient sa page voyaient apparaître des pubs pour des produits utilisés avant tout par les homosexuels. L’algorithme n’avait pas cherché à connaître son orientation, mais la connaissait quand même par corrélation, à partir de ses habitudes en ligne, des pages qu’il consultait, des produits qu’il achetait, etc.

Encore cet usager était il au courant de son orientation sexuelle. Mais on peut tout à fait imaginer un homosexuel refoulé à qui l’algorithme révélerait son orientation inconsciente. Cela pourrait être un peu embêtant si la personne est mariée – ou prêtre. Les habitudes en ligne, les lapsus qu’on réalise sur le clavier, le rythme de frappe des touches, etc. constituent des données beaucoup plus puissantes et révélatrices que la simple analyse des photos. Et on peut développer des algorithmes bien moins sommaires que celui employé par les chercheurs de Stanford (qui ont simplement analysé le côté féminin ou masculin du visage, quel stéréotype honteux !).

Tout ceci se passera, c’est évident. L’algorithme ne connaît pas le concept de conscient ou d’inconscient, il n’en a pas besoin, il fonctionne.

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La Vérité selon Le Monde 3 février 2017

Par Thierry Klein dans : Blogs et journalisme,Humeur,Non classé.
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Decodex est l’outil récemment créé par Le Monde pour, je cite, « permettre au plus grand nombre de vérifier les informations qui circulent en ligne ».

Ce n’est pas de la pré-truth, pas de la post-truth, c’est de la Vérité Vraie, estampillée « Le Monde ».
En russe, on appelle ça la Pravda.

Et donc, Decodex ne traduit que les biais du journal lui-même. Al Jazeera, c’est évidemment tout ce qu’il y a de plus fiable, pas du tout influencé par l’islamisme. Alors que Russia Today, c’est évidemment très très méchant !

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Ca va vraiment mal pour Yahou 4 mars 2016

Par Thierry Klein dans : Non classé.
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Yahoo Marseille Sochaux

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Qu’y a-t-il de plus stupide qu’un pigeon ? 3 octobre 2012

Par Thierry Klein dans : Economie,Non classé.
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On voit fleurir un peu partout des tribunes écrites par des « pigeons » autoproclamés.

Les pigeons sont des entrepreneurs qui pleurnichent devant le nouveau projet de loi de finances pour 2013 en tapotant de façon hystérique sur la touche « vierge éplorée » de leur clavier.

Ils sont « incompris et vilipendés », « marqués au fer rouge » alors qu’ils n’ont pas « l’argent comme moteur » et qu’ils travaillent « quand même 6 jours sur 7 » (Patrick Robin, Huffington Post). La France est évidemment un pays « anti-entrepreneurs » (Marc Simoncini, Les Echos). Certains ont l’esprit tellement ouvert et généreux qu’ils ont même voté à gauche, c’est dire ! (Pierre Chappaz, Au revoir les startups).

C’est donc uniquement pour faire œuvre de bien public qu’ils mettent à profit leur expertise économique (immense, forcément immense) pour avertir « le gouvernement de profs et de fonctionnaires ignorants qui sont au pouvoir » des multiples dangers présents dans la nouvelle loi fiscale. « Une loi de finances anti-startups« , proposée après un « débat superficiel voire démagogique ». Une loi qui va les conduire, eux qui sont pourtant si altruistes « à passer aux 35h pour toucher le chômage » (Marc Simoncini) ou – bien sûr – les contraindre à s’expatrier prochainement ce qu’ils auraient évidemment du faire depuis longtemps déjà si leur générosité légendaire ne les avait pas retenus contre toute logique tant il est vrai qu’en France, « rester, c’est déjà être un peu de gauche, non ? » (Patrick Robin, futur pigeon voyageur).

J’en passe et des meilleures, tellement le style, les termes, les expressions employés sont risibles et grandiloquents. Patrick Robin (« Moi, entrepreneur ») manie pour le pire, si c’est encore possible, le style anaphorique que notre nouveau Président a déjà bien lourdement remis à l’ordre du jour. Marc Simoncini nous parle d’enfer fiscal (comme quoi, l’enfer, c’est toujours les autres). Jean-David Chamboredon qui souhaite se la jouer plus « expert », parle de « taux marginal confiscatoire, d’expropriation larvée » !

C’est donc par manque d’imagination, plus que par retenue, que le terme « racisme anti-entrepreneurs » n’a pas encore été employé. Mais cela ne saurait tarder.

Le point commun entre tous ces entrepreneurs, à part la lourdeur de leur style ? Ils sont tous (relativement) jeunes, riches et ont fait fortune rapidement dans la nouvelle économie en revendant leurs entreprises. Tout ceci n’est pas une tare mais la « création de valeur » qu’ils mettent en avant pour montrer leur expertise est toute spéculative et virtuelle. Fragile et légère comme une bulle, elle n’a eu, jusqu’à présent, aucun impact sur l’activité économique réelle.

Comme l’écrit Henri Verdier, « Il y a des gens qui souffrent plus que nous, dans ce pays comme ailleurs et je crois qu’il fait meilleur être entrepreneur en France que salarié d’Arcelor ».

La posture adoptée (dite « du pigeon ») n’est pas sérieuse. S’ils étaient réellement généreux, soucieux du bien public, tous ces entrepreneurs seraient relativement indifférents au fait d’être plus ou moins taxés.

Aucun d’entre eux n’est habilité à parler d’intérêt général, ils sont tous à la fois juge et partie. Leur avis sur la question est à peu près aussi intéressant que celui des buralistes sur le prix du tabac, des restaurateurs sur la TVA ou de Servier sur le Mediator. Ils ne peuvent être écoutés, quoi qu’ils en disent, comme des observateurs impartiaux.

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En octobre, Thierry arrive à joindre les deux blogs 23 octobre 2010

Par Thierry Klein dans : Non classé.
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Ce blog a été transféré vers celui de ma société, Speechi, dont voici le blog


Pourquoi ?

Depuis 2005, je maintiens deux blogs, au grand enthousiasme des lecteurs les plus exigeants. (Si l’un de ces blogs vous ennuie, vous ne faîtes donc pas partie des lecteurs exigeants).

L’idée au départ était d’avoir un blog personnel et un blog professionnel pour éviter le mélange des genres.

Dans mon blog personnel, je m’autorise tout (« et souvent même, n’importe quoi ! »).

C’est dans mon blog personnel que j’ai parlé pour la première fois, il y a 4 ans, du Capital Altruiste, à une époque où je ne savais pas encore si c’était applicable à Speechi.

Alors que le blog de Speechi contient tout ce qui est de nature à intéresser nos clients, nos partenaires. Tout ce qui a un rapport avec la pédagogie, la formation, PowerPoint, l’interactivité et l’innovation. (« et aussi pas mal de n’importe quoi, Thierry ! »).

Aujourd’hui, je crains moins le mélange des genres qu’avant, parce que la mission de Speechi n’est plus seulement économique. Depuis que nous avons adopté le Capital Altruiste, la mission de Speechi est en accord total avec mes objectifs personnels.

Mes objectifs personnels sont devenus, littéralement, actionnaires de Speechi, à hauteur de 10%.

Il ne s’agit plus simplement de développer une entreprise innovante, mais de créer un nouveau modèle d’intervention que d’autres entreprises vont pouvoir suivre.

L’objectif est que dans 10 ans, il y ait autant d’entreprises « altruistes » que de projets « Open Source ». Et avec beaucoup plus d’impact sur le monde. (« Dis Thierry, tu n’as rien trouvé de plus grandiloquent ? »)

Bref, je regroupe mes deux blogs en un seul. Cela veut dire que vous trouverez de plus en plus dans Speechi Story des considérations qui n’ont rien à voir avec Speechi (sur le cinéma, la politique, la littérature, les modèles économiques, le foot, etc…). (« Eh bien, on a pas fini de se faire ch… »)

Ces articles seront dans la catégorie « perso » (pour ceux que ça intéresse ou qui veulent les éviter). Je précise qu’ils n’engagent que moi et ne traduisent pas la position officielle de Speechi, ni des collaborateurs de Speechi. Et que si je suis parfois à titre personnel excessif, peu sérieux, voire superficiel (quelle lucidité !), Speechi n’est rien de tout ça. (« Arrête d’ouvrir le parapluie, Thierry, de toutes les façons, tu sais bien que tout ce que tu fais t’engage, et engage Speechi ! »)

Les commentaires en italiques sont ceux de Raoul, un des lecteurs les plus exigeants de ce blog, que je me vois néanmoins contraint de censurer. (« Ca commence ! J’en étais sûr !)

Quand à ce dernier billet, disons qu’il est mi-personnel, mi professionnel.

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Comme l’homme traite les animaux, il traitera les humains 13 septembre 2010

Par Thierry Klein dans : Animaux,Non classé.
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Le 8 septembre dernier, le parlement européen a approuvé la directive 86/609 qui règlemente l’utilisation des animaux à des fins scientifiques – autrement dit, la vivisection.

Il est aujourd’hui permis à un laboratoire:

  • d’utiliser les chats et chiens errants
  • d’utiliser une espèce en voie d’extinction et/ou capturée dans la nature (primates, grands singes)
  • d’utiliser l’anhydride carbonique pour tuer l’animal (méthode extrêmement douloureuse, mais très économique)
  • d’effectuer des essais sans anesthésie, y compris des essais jugés hautement douloureux

1. La position du Parlement

Il apparaît à la lecture des débats du Parlement Européen que les réactions des associations de défense des animaux (pétitions, etc…) ont été jugées « extrémistes« , « dictées par l’émotivité« , « démagogiques« : « Il y a une différence entre la dignité des animaux et celles des êtres humains… non aux contrôles excessifs qui contrarient la recherche« .

Si je résume la pensée on ne peut plus profonde des députés, ceux qui s’opposent au texte des lois s’opposent à la Science et se rendent coupables, comme des enfants, de sensiblerie.

On sent bien que face à de tels arriérés, les députés européens sont fiers d’avoir su prendre en compte l’intérêt supérieur de l’être humain…

2. Les limites a minima qui devraient être fixées à la vivisection

Il n’y a en réalité aucune justification éthique à la vivisection, ce qui veut dire qu’au minimum, seules les recherches au nom de l’intérêt supérieur de l’être humain devraient être tolérées.

Si on a l’espoir de découvrir un médicament nouveau qui va sauver des vies, on peut concevoir que des animaux soient sacrifiés (le moins possible, le plus humainement possible). Mais il est inadmissible, choquant – et profondément destructeur pour l’être humain, comme je le montrerai plus bas – que des animaux soient sacrifiés pour des besoins purement économiques (nouveau rouge à lèvre, nouvelle crème de beauté, etc…).

Or ne vous y trompez pas, 90% des animaux sacrifiés au moins le sont pour développer des produits de confort. Ils sont sacrifiés sur l’autel de la consommation toute puissante, pas sur celui de la science.

Il est presque comique de constater que l’Europe, une organisation paperassière qui s’est essentiellement signalée jusqu’à présent pour sa capacité à légiférer sur le diamètre maximal du concombre et à faire remplir des dossiers à ses administrés sur tous les sujets possibles et imaginables, accorde aux laboratoire une procédure simplifiée pour autoriser la vivisection au prétexte que « il ne faut pas nuire aux intérêts de l’industrie« .

Je préfèrerais, pour ma part, qu’on impose aux laboratoires de justifier systématiquement et publiquement de l’intérêt scientifique exceptionnel de leur recherche (et non pas d’un intérêt industriel) ainsi que des mesures prises pour tuer un minimum d’animaux de la façon la plus indolore possible.

Tout société ne respectant pas ces principes, que ce soit en Europe ou en dehors de l’Europe, devrait voir ses produits interdits sur le territoire européen.

3. Science et sensiblerie

Les députés se présentent comme des humanistes, agissant au nom de l’intérêt supérieur de l’homme et de la science. C’est exactement le contraire. 90% des recherches menées le sont dans un vulgaire but de profit et de consommation. Pour les 10% qui restent, on gagnerait évidemment à utiliser, autant que faire se peut, c’est à dire dans plus de la moitié des cas, des méthodes substitutives.

Car la souffrance de l’animal est consubstantielle de celle de l’être humain.

Votre intuition qui vous dit que cette souffrance est analogue à la votre, que cette souffrance est une horreur a une réalité scientifique bien supérieure à la position soi-disant « humaniste » des parlementaires européens.

Même les grands expérimentateurs animaliers, à commencer par Pavlov dont la plupart des scientifiques actuels croient s’inspirer parce qu’ils ne l’ont pas lu, ont cherché à économiser la vie de leurs animaux. Pavlov était malade des souffrances infligées à ses chiens et son principal ouvrage sur le réflexe conditionné leur est dédié.

4. Défendre les animaux : un acquis culturel

Les phrases ci-dessous sont de Romain Gary:

« En vérité, voir dans les animaux autre chose que du matériel de laboratoire est un acquis culturel, tout comme la beauté, et un tel concept est indissociable des sentiments.

Trop longtemps, on les a dénigrés pour n’y voir que du sentimentalisme tout en exaltant le matérialisme au point que le monde a vu holocauste sur holocauste. Essayons les sentiments et les émotions, pour changer. »

5 . Comme l’homme traite les animaux, il traitera les humains

Les phrases ci-dessous sont de Jane Goodall.

Prenez les premières chaînes de montage des usines Ford, elles ont été copiées sur le modèle des abattoirs. Ce n’est pas par hasard.” parcelliser les opérations d’écorchage concentrait les employés sur une activité mécanique – qui leur évitait toute réflexion. On n’abattait plus des bêtes, on abattait un travail. Sans état d’âme. En appliquant ces méthodes aux humains, Henri Ford a inauguré les “temps modernes” décrits par Chaplin. L’ère industrielle qui a déshumanisé le travail – et le travailleur.

Dès que nous ne considérons plus les humains comme tels, nous les traitons, dit-on, comme des animaux . Or, traiter sans aucune compassion les animaux, les considérer comme des objets industriels et plus comme des espèces souffrantes, est déjà une cruauté indéfendable.

Outre qu’elle y perd toute notion de respect de soi et de dignité, l’espèce humaine est en train de mourir de cette capacité à mettre toute émotion de côté pour agir de façon dite “rationnelle” ou “matérialiste”. Les génocides du XXème siècle, le réchauffement climatique, le massacre des phoques n’ont pas d’autre cause.

Le Roi Salomon suppliait l’Eternel de lui donner « un coeur intelligent ». La lutte de l’Homme contre le Matérialisme (où l’Homme joue sa survie en tant qu’espèce), c’est la lutte du coeur intelligent contre la raison sans coeur – qui n’a que l’apparence de la Raison.

Essayons les sentiments, pour changer.

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Dernière minute: Estelle épouse Raymond 17 juin 2010

Par Thierry Klein dans : Non classé.
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(22h15)

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Imprégnation et aliénation infantile 16 avril 2010

Par Thierry Klein dans : Aliénation,Non classé.
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Comment cette magnifique photo a-t-elle été prise ?

Il suffit que le cameraman soit à proximité des oisons lorsqu’ils viennent au monde et ceux-ci s’attacheront à lui pour toute leur vie. Ils ne le quitteront plus et le suivront comme si c’était leur mère. Si le cameraman achète un deltaplane, ils voleront instinctivement en formation avec lui. C’est ce que Konrad Lorenz appelle l’imprégnation.

L’imprégnation est donc plus qu’une simple aliénation inconsciente, comme l’était l’aliénation consommatrice. C’est une aliénation instinctuelle, fruit de l’évolution et qui échappe totalement au libre arbitre ou à tout calcul coût-bénéfice conscient ou inconscient (1). L’imprégnation est. Point-barre.

On peut évidemment déplorer, au nom du droit des oiseaux à disposer d’eux-mêmes, cette aliénation totale de l’oison à sa mère. Mais on ne peut pas l’empêcher sans employer la contrainte.

Et même si vous contraignez l’oiseau toute sa vie, même si vous contraignez ses petits et les petits de ses petits, même si, selon le souhait de Lenine, vous contraignez 10 générations d’oiseaux, vous ne rendez jamais la 11ème génération d’oiseaux heureuse car il est dans la constitution de l’oiseau d’être imprégné : il est câblé ainsi.

Dans l’amour d’un enfant pour sa mère, il y a probablement une composante instinctuelle très comparable dans son principe (sinon dans sa cause biologique) à l’imprégnation, le plus remarquable étant que les deux attachements sont totalement aveugles – oison et enfant s’attachent à ceux qui vont s’occuper d’eux sans aucune considération biologique.

De tous temps, dans les régimes totalitaires les plus avancés, on tente de combattre l’imprégnation de l’enfant à sa famille parce qu’elle fait en quelque sorte concurrence à une aliénation dont l’intérêt est jugé supérieur : celle du citoyen à l’état. C’est ce qui se passait à Sparte, dans la Rome des origines (Horace tue sa sœur parce qu’elle pleure la mort de son fiancé Curiace), en Union Soviétique, dans la Chine de Mao (et encore d’aujourd’hui, mais dans une moindre mesure).

En URSS, des bébés de quelques mois pouvaient, sous Lenine, être enlevés à leurs parents « réactionnaires » et placés dans des écoles d’éducation collective au nom d’une double « logique » : leur éviter d’être contaminés par les opinions contre-révolutionnaires des parents, placer l’ensemble des enfants dans de strictes conditions d’égalité.

L’aliénation, si tant est qu’elle existe, est souvent ancrée en nous de façon si profonde que seules des méthodes parfaitement inhumaines semblent pouvoir la tuer ou la réduire. On sent bien aussi le côté inhumain des thèses d’Elisabeth Badinter, qui, voulant lutter contre l’aliénation maternelle, nie la composante instinctuelle, présente dans un grand nombre d’espèces animales, qui donne envie à une mère de s’occuper de son enfant.

Le problème, c’est que même si les autres (aliens) sont un enfer, il n’y a probablement pas de bonheur possible sans aliénation.

(1) Voir les remarques de PBD sur les boucles longues et les boucles courtes. Ici, il n’y a pas de boucle – ou alors, c’est une boucle à l’échelle de l’évolution, sur une durée d’au moins 1000 fois la vie de l’individu.

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Les formes élémentaires de la névrose (3) : l’aliénation consommatrice 21 mars 2010

Par Thierry Klein dans : Aliénation,Non classé.
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Suite de mes billets sur l’aliénation.

Pour Marx, victime et oppresseur sont clairement distincts. La classe dirigeante opprime ; le prolétariat est exploité.

Depuis 50 ans environ, nous assistons à une fusion des concepts qui correspond très exactement à ce que nous appelons la mondialisation.

En tant que consommateurs, nous voulons tous acheter moins cher et faisons jouer la concurrence. Pour répondre à cette contrainte, les entreprises s’adaptent et mettent la pression sur leurs employés – les travailleurs. Le consommateur est devenu l’oppresseur du travailleur, position devenue parfaitement schizophrène au fil des années, car dans l’immense majorité des cas, le consommateur est un travailleur.

Cette lutte entre le consommateur et le travailleur est une des clés de l’époque, mais elle a été longue à se faire jour. D’abord, nous avons une tendance naturelle à refouler toute mauvaise conscience liée à nos actes d’achat à partir du moment où le mot « moins cher » est inscrit sur l’étiquette, ensuite et surtout, les conséquences de cet acte d’achat ne permettent pas de remonter aux actes précis d’un individu – ce qui nous rend tous irresponsables – et sont différées dans le temps, parfois de plusieurs dizaines d’années.

En achetant un nouveau téléviseur, je ne suis pas directement responsable de la fermeture de telle ou telle usine. Mais ce comportement, répété des milliers de fois pendant des dizaines d’années, a pour résultat final la délocalisation totale de presque toute l’industrie. Des travailleurs occidentaux « pré-conscients » (au sens marxiste du terme) ont été remplacés par des travailleurs prolétarisés en Chine ou en Europe de l’Est.

L’aliénation consommatrice est quantifiable

Aucune aliénation n’est « prouvable » en tant que telle, mais, rappelons-le, certaines sont quantifiables, ce qui leur donne une crédibilité plus importante (je parlerai alors dans la suite de ces billets d’aliénation forte). Ainsi Marx quantifie l’aliénation capitaliste par le taux de sur-travail, mais Elisabeth Badinter serait bien en peine de quantifier l’aliénation maternelle (aliénation faible, au sens ci-dessus).

Dans le cas de l’aliénation consommatrice, on pourrait définir différents outils de mesure tels que le pourcentage des dépenses qui ne sont pas de première nécessité dans les dépenses des individus ou bien la part des échanges internationaux dans le PIB d’un pays (ces dépenses caractérisant l’acte d’achat mentionné plus haut).

Tu noteras avec intérêt, cher lecteur – ou dois-je écrire « Enzo » ? – que ces deux critères sont corrélés à ce qu’on appelle la mondialisation (le deuxième critère caractérise même exactement la mondialisation), en telle sorte qu’on peut dire qu’aliénation consommatrice et mondialisation sont deux phénomènes profondément imbriqués et peut être même identiques, au sens où ils sont les facettes différentes d’une même médaille. J’y reviendrai.

L’aliénation consommatrice est aussi une névrose.

Dans cette forme d’aliénation, le consommateur opprime le travailleur. Mais nous sommes tous à la fois consommateurs et travailleurs et participons tous à cette forme d’oppression.

Dans certains cas, le consommateur est un capitaliste, mais cela ne change rien à l’affaire (exemple: à travers les fonds de pension, le citoyen américain « actionnaire » force l’entreprise américaine à délocaliser au nom de la baisse des coûts – et perd son emploi).

Le côté névrotique de cette aliénation est probablement une des raisons pour laquelle elle est passée pratiquement inaperçue jusqu’à présent. Freud a expliqué pourquoi des raisons cachées et profondes nous poussent à nier l’existence même de la névrose. Plus généralement: ce qui nous marque fortement est inconscient – ainsi les quatre premières années de la vie, sans doute les plus importantes, disparaissent-elles de notre mémoire.

La victoire du consommateur

Dans la lutte impitoyable qui opposait travailleur et consommateur, le consommateur a gagné à plate couture. Il n’y a pas eu de « prise de conscience » au sens marxiste du terme ; au contraire, la publicité et le marketing ont fait rentrer le travailleur marxiste dans le monde enchanté de la consommation..

Ce que le Capital n’a jamais réussi à faire, ni aucune religion, la publicité l’a réussi de façon totalement involontaire ! .

Au nom de « la liberté de choix », les grands monopoles (téléphone, électricité…), les services publics ont disparu ou sont en train de disparaître. .

Pour que le consommateur occidental puisse faire jouer à plein son « droit à consommer » toujours moins cher, le monde s’est globalisé. Mais en achetant des produits chinois, le consommateur occidental crée son propre chômage ou, dans le meilleur des cas, contribue à la perte de ses avantages acquis (il devra allonger son temps de travail, réduire ses vacances, baisser son niveau de prestation sociale, etc…)..

La gauche est gênée aux entournures. Tout discours visant le pouvoir d’achat immédiat des plus faibles paraît indécent à ses yeux. Or le pouvoir d’achat des plus faibles en France, c’est l’exploitation d’autres faibles (en Chine), puis, ensuite, l’importation de la baisse de niveau de vie en France. On le voit bien aujourd’hui..

D’une façon générale, la droite a un peu mieux perçu et surtout mieux utilisé le phénomène. D’abord, cela fait longtemps que le patronat a compris, sans aucune considération freudienne ou marxiste, que ses travailleurs étaient aussi des consommateurs (Ford voulait déjà faire des voitures assez bon marché pour que ses ouvriers puissent les acheter).

Ensuite, la valeur des entreprises est corrélée à la croissance de leur chiffre d’affaires, partant, à la consommation générale.

Concrètement, dans une logique de droite, tout l’art consiste à convaincre le consommateur au détriment du travailleur – en masquant les effets futurs sur ce même travailleur. Je vous cite quelques exemples en vrac :.

– travailler le dimanche (au nom du droit à consommer à toute heure, du droit au loisir, etc…). D’une façon générale, augmenter la durée du travail, au nom du pouvoir d’achat (”travailler plus pour gagner plus”), au nom du droit de Guy Roux à entraîner à 67 ans, etc….

– libéraliser le secteur des télécoms ou de l’électricité (au nom du droit à choisir son opérateur).

– déréglementer la grande distribution (au nom du pouvoir d’achat).

– favoriser le travail des femmes (pour qu’elles soient économiquement indépendantes, pour augmenter la consommation)

[Si la gauche était marxiste, elle passerait son temps à dénoncer l’aliénation consommatrice et à tenter de provoquer une « prise de conscience » de cette aliénation. Elle devrait donc lutter systématiquement et de façon uniforme, contre les quatre phénomènes décrits ci-dessus. Problème, la gauche est soit « de gouvernement » (ce qui veut dire, au final, « à droite ») ou « anti-capitaliste » (ce qui veut dire qu’on s’en tient à une lecture quasi-religieuse des oeuvres de Marx en oubliant que Marx écrivait à une certaine époque et dans un certain contexte.]

Oppresseur et victime inter-agissent de façon inconsciente.

Si on reprend ma typologie des aliénations, on constate qu’ici, victime et oppresseurs sont totalement inconscients. Nous verrons qu’en plus du côté névrotique, c’est le symptôme d’une forme d’aliénation extrêmement forte.

Tous les actionnaires du monde se sont donc naturellement donnés la main pour tenir le discours du consommateur roi ; les départements marketing ont été leurs talentueux – et aveugles – porte-voix.

Le publiciste qui fait la pub de la dernière Renault n’a pas une capacité d’analyse supérieure au consommateur qui achète chez Leclercq – d’ailleurs, c’est souvent la même personne !

Il n’a pas l’impression de faire le moindre mal à quiconque, ni en concevant sa pub, ni en allant chez Leclerq. Et d’ailleurs, au sens strict du terme, il n’en fait pas. Faire vendre une Megane, acheter un téléviseur, sont des actions tout à fait anodines, ou plutôt infinitésimales. C’est la répétition sans fin de ses actes, par tous, à grande échelle qui crée l’aliénation consommatrice: la plus forte, la plus importante de toutes. Celle qui mène le monde à sa perte.

Nous verrons comment dans mon prochain billet.

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