Chine 1: Zhuhaï et Macao 5 juin 2007
Par Thierry Klein dans : Chine 2007.Lu 3 923 fois | trackback
Arrivée à Zhuhaï après 20 h de voyage (2 avions, une correspondance) et, immédiatement, on enchaîne avec une réception officielle somptueuse offerte par les officiels chinois : le Maire de Zhuhai (1,4 millions d’habitants) et son équipe. Vu le caractère officiel et empesé de la cérémonie, je n’en attendais rien et donc, je ne courrais pas le risque d’être déçu, mais l’échange des compliments a quand même été très bien mené par Jean-Pierre ce qui fait que quelque chose a réussi à passer, pendant quelques instants, entre les délégations.
Si j’étais lyrique, je dirai qu’ un grand souffle une brise d’amitié franco-chinoise s’est levée à cet instant.
Réception démocratique populaire.
Le Maire a parlé spontanément de développement durable. Les fonctionnaires en place sont notés, paraît-il, sur des indicateurs environnementaux objectifs (évolution des rejets de CO2, etc…). Stratégie de communication vis-à-vis de l’étranger (ce serait très fort d’annoncer des objectifs avant que la communauté internationale ai mis la moindre pression sur la Chine) ? Ou prise de conscience politique ? Compte tenu du taux de croissance de la région (16%), je demande à voir.
Ce qui reste, c’est quand même que le lendemain, lors de la conférence sur le développement régional, les entreprises américaines et japonaises montaient à la tribune pour recevoir leurs prix (ce sont-elles qui investissent dans la région), alors que les français prenaient les photos des « vainqueurs » pour leur blog. Les américains, les japonais, les allemands sont les premier investisseurs dans la région. J’ai vu ça dans toutes les parties du monde… Pourquoi ne joue-t-on pas dans la même catégorie ?
Bon, j’ai quand même eu ma bobine dans le journal, qui tire à 1 million d’exemplaires – ici, on n’est pas à la même échelle. Les commentaires en chinois, pour ceux qui ne connaissent pas la langue, parlent de l’astre naissant qui illuminera la planète pour les siècles à venir…. Très bien vu, tout ça. Ils sont forts, les journalistes chinois…
A Zhuhai, atmosphère très libre et très agréable. On ne sent pas de chappe de plomb comme on pouvait – on peut encore – la sentir dans les pays de l’Est. Dans la rue, les magasins, les chinois sont très accueillants, agréables, souriants et même plus que ça: réellement attentifs et ouverts. Je dirais que l’ambiance est démocratique. Ca ne prouve rien – c’est la même chose à Cuba. Mais c’est très encourageant.
J’avais des idées préconçues sur le sujet.
Nous sommes dans un hôtel très luxueux, imposant. Ci-dessous la photo du hall.
Notez le soleil doré qui surplombe le hall. Très laid, bien sûr, mais quand ce genre de décoration se trouve dans les habitations, vous êtes dans une nation forte. Quand la pompe est sur les monuments (Vienne, certaines décorations extérieures datant de la décadence de Rome ou de l’Italie, l’Arc de Triomphe à Paris…), vous êtes dans un pays craintif qui fait le gros dos pour avoir l’air puissant.
Deux soleils en Chine. L’un d’entre eux se nomme Jean-Michel Billaut (nom de code: « Mister Fibre » ou « My name is Bio »)
Macao
Le lendemain, Macao. Sale, pollué, encombré, saturé – et riche, Macao est un exemple économiquement tout à fait réussi de développement non durable.
Un étang mort à Macao, avec des grues derrière, pour contruire de nouveaux casinos.
La délégation française, Dieu, un arbre: ça ne sert à rien de s’y mettre à plusieurs pour essayer de les masquer, les affreux gratte-ciels de Macao restent visibles de partout, quoi qu’on fasse.
Pour les détails touristiques croustillants, voir les billets de Jean-Michel…
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