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Une étude criminelle sur le coronavirus à l’APHP Paris 7 avril 2020

Par Thierry Klein dans : Covid-19,Politique.
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Dans cette étude menée la semaine dernière à l’APHP Paris sur 11 patients positifs au coronavirus, le protocole testé est celui de Marseille (hydroxychloroquine et azithromycine).

Oui, mais :

– 8 patients sur 11 présentaient une maladie grave qui aurait dû constituer un critère d’exclusion, médical ou éthique, au traitement à l’hydroxychloroquine (obésité, cancer, HIV…)

– 10 patients sur 11 étaient déjà à un stade de maladie très avancé (devant être mis sous ventilateur). Or on sait que ce traitement agit en priorité aux stades peu avancés de la maladie ; il empêche le basculement vers les cas les plus graves.

Et donc, par conséquent, les mêmes causes ayant les mêmes effets :
– Un patient est mort, sans qu’on sache bien si c’est le traitement qui l’a tué ou le corona
– Un patient a dû stopper le traitement (arythmie cardiaque très probablement liée au traitement)
– 8 patients sur 10 encore positifs après 6 jours de traitement.

L’étude conclut (évidemment…) à l’échec de l’expérience.

Je ne suis pas médecin, mais ayant simplement lu les études Raoult, je pouvais le prédire, je n’avais nul besoin d’avoir une telle confirmation avec un coût humain aussi élevé. A quoi joue-t-on ? De telles études sont criminelles. Je n’ose croire à la malveillance, à la volonté de simplement discréditer le traitement marseillais; il s’agit de médecins dont le comportement éthique est bien évidemment soumis aux plus hauts standards. Mais alors, ces médecins sont des ânes.

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