Le nombre de minutes quotidiennes servies par Skype baisse 21 août 2005
Par Thierry Klein dans : Technologies.Lu 2 987 fois | ajouter un commentaire
Du moins, c’est ce que dit le Skype Journal (très bien renseigné, en général).
- Jan – 28,954,133
- Feb – 37,533,906
- Mar – 41,745,885
- Apr – 41,732,959
- May – 39,451,552
- Jun – 38,479,729
- Jul – 35,754,556
- Week of 12 – 19 Aug – 36,601,232
Vous pensez que c’est pour ça qu’on entend des rumeurs à la vente ?
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Les obstacles à la formation en ligne dans les PME européennes / Obstacles To Small Business Usage Of ELearning In Europe 19 août 2005
Par Thierry Klein dans : Formation à distance.Lu 5 485 fois | 2 commentaires
Un article intéressant publié dans WebProNews
- La communauté européenne et l’e-learning
- Ne pas déprécier l’initiative du MIT / Do not undervalue the MIT initiative
- Pourquoi un grand nombre d’écoles et d’universités françaises suivent une stratégie e-learning vouée à l’échec / Why do most french higher education schools and universities follow a doomed e-learning strategy ?
- Google : la fin du début ? / Google : the end of the beginning ?
- Adam Smith’s Paradise Lost

Ne pas déprécier l’initiative du MIT / Do not undervalue the MIT initiative
Par Thierry Klein dans : Formation à distance.Lu 35 890 fois | ajouter un commentaire
Adrien réédite une série de 3 éditoriaux écrits en 2001 sur l’initiative du MIT, qui consiste à mettre l’ensemble de ses cours en ligne, gratuitement, à destination de tous les publics.
- Blogs et enseignement à distance / e-learning and blogs
- On apprend bien mieux dans un livre que sur un écran
- Interview : six questions sur le Capital Altruiste
- Pourquoi un grand nombre d’écoles et d’universités françaises suivent une stratégie e-learning vouée à l’échec / Why do most french higher education schools and universities follow a doomed e-learning strategy ?
- Grandeur et faiblesses de l’enseignement de spécialité informatique en classe de première : une analyse critique

La preuve que les américains ne sont pas vraiment allés sur la Lune… 18 août 2005
Par Thierry Klein dans : General.Lu 11 916 fois | 1 commentaire
eh bien c’est que la muraille de Chine n’est pas visible de l’espace, comme vous l’avez entendu dire. Allez donc voir sur Google Maps. Si la muraille n’est pas visible d’un satellite, elle l’est encore moins de la lune. Et n’importe quel astronaute s’en serait tout de suite rendu compte (Merci, Dan).

Cliquez ici pour zoomer, mais vous ne verrez toujours pas le mur…
- Google : la fin du début ? / Google : the end of the beginning ?
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Une utilisation de l’IPOD en cours de littérature / A real use of IPOD in the classroom 17 août 2005
Par Thierry Klein dans : General.Lu 3 909 fois | ajouter un commentaire
Pour compléter les billets sur l’utilisation de l’IPOD, un article très intéressant concernant l’utilisation des technologies d’e-learning dans un cours de littérature « normal » (c’est-à-dire présentiel) à l’Université Georgia College & State.
Ces applications « mélangées » sont ce qui nous intéressent le plus chez Speechi car c’est à travers l’enseignement traditionnel qu’on touche encore, et pour longtemps,le plus grand nombre.
(Comme dirait de Gaulle, l’e-learning pur est une méthode en voie de développement et qui va le rester longtemps.) Outre l’IPOD, je trouve que ce qui est vraiment intéressant dans l’expérience décrite, c’est que des échanges ont pu avoir lieu dans les différents forums qui n’auraient pas pu avoir lieu en cours (en particulier à cause des tensions produites lors d’une discussion à caractère portant sur un sujet de religion, voir article).
I think the most interesting part of the experience is that some discussions could be placed on forums that could not have happened in the class room (because they were about sensitive religious issues). I see lots of other applications to that (shy students may give their opinions on forums, for instance).
- La communauté européenne et l’e-learning
- Blogs et enseignement à distance / e-learning and blogs
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- L’e-learning est mort, vive l’enseignement nomade ! (1)
- Une polémique sur l’origine du terme "rapid e-learning"

Sécurité bancaire
Par Thierry Klein dans : Pour rire ....Lu 7 716 fois | 3 commentaires
La photo n’est pas très bonne, mais elle provient du distributeur de billets du coin (non, je ne citerai pas le nom de la banque et oui, le Flash s’est bien déclenché contre mon gré…).
Une animation multimédia de chez multimédia, probablement conçue dans les années 1350, montre sur l’écran les billets en train de glisser mollement par la fente du distributeur.


Le graphiste qui a fait les dessins (ce sont des dessins, pas des photos) a pris soin de mettre la mention « SPECIMEN » en rouge gras sur les billets !
Que craint la banque ? Qu’un utilisateur avide se saisisse de l’écran pour s’enfuir avec les billets virtuels ? Qu’un consommateur débile soit abusé par toute cette richesse et porte plainte parce que les billets réellement distribués ne correspondent pas à ses attentes ?
Et imaginez un peu le processus de développement de cette animation ! Est-ce que le graphiste qui a dessiné les billets a travaillé sur des billets « SPECIMEN » et a fait du zèle ? Où est-ce qu’un chef de projet (ou un directeur juridique) a exigé que la mention apparaisse ?
Ca me rappelle quand j’étais petit et que des copains racontaient qu’ils avaient payé en billets de Monopoly au supermarché…
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Un robot-chat qui tourne en bourrique… 16 août 2005
Par Thierry Klein dans : Pour rire ....Lu 2 917 fois | ajouter un commentaire
Engadget s’extasie sur un robot conçu pour un chat cul de jatte.
Pour ma part, je suis loin d’être sûr que le chat ait tout compris…
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Nespresso : le café en mode ASP.
Par Thierry Klein dans : marketing.Lu 721 860 fois | 427 commentaires
On parle peu de la cafetière Nespresso sur les blogs high-tech en France et pourtant, l’arrivée de Nespresso aux US est annoncée sur des blogs qui parlent en général d’IPOD, de mp3, bref de gadgets high-tech.
Effectivement, Nestlé nous refait avec Nespresso le coup de Philips avec l’invention du CD: vous achetez une machine mais le bénéfice réel pour Nestlé provient de la consommation permanente des capsules qui sont vendues 0,33 € par capsule, soit 10 fois le prix du café normal acheté en grande surface. (De même, le revenu pour Philips provenait de la vente des CD et non pas des lecteurs de CD eux-mêmes).
Une différence quand même, c’est que Nestlé n’a pas inventé le café, ni même la cafetière Expresso ! Comment s’y sont-ils pris ?
Et bien sachez que non seulement les cafetières, mais aussi les capsules Nespresso sont protégées par tout un tas de brevets (que j’ai regardés attentivement). En gros, il est quasiment impossible de créer un business concurrent à Nestlé car ces brevets couvrent un champ très large et quel que soit le procédé que vous emploierez, vous tomberez sous le coup d’un brevet Nestlé.
Ce qui est génial, c’est que, normalement, la loi européenne interdit à une société d’être dans une situation de monopole sur les consommables liés à un équipement. Mais dans le cas présent, Nestlé a protégé jusqu’à la forme ronde de la capsule par brevet ! (je vous rappelle qu’il y a plus d’argent fait sur les recharges que sur les machines elles-mêmes).
Ainsi, le brevet, à mon avis, sert à contourner la loi et à créer, de fait, la situation de monopole. Vous ne trouverez pas les capsules en grande surface, par exemple, ni même des capsules compatibles… Ce que les fabricants d’imprimantes n’ont pas réussi à faire, Nestlé l’a fait !
Comme quoi, il n’y a pas que les brevets logiciels qui peuvent être limites… Je vous renvoie à mon billet sur le brevet logiciel dont l’exemple Nespresso est une bonne illustration.
Pour la bonne bouche, je suis un grand fan de café et je consomme au moins 5 Nespressos par jour !
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Pour ne plus manquer de jus nulle part… 15 août 2005
Par Thierry Klein dans : General.Lu 2 817 fois | ajouter un commentaire
La première batterie qui fonctionne à l’urine (sur Engadget). Malheureusement, la puissance n’est pas (encore ?) au rendez-vous…
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La signification de la pause de Google Print
Par Thierry Klein dans : Google.Lu 5 609 fois | 3 commentaires
Google interrompt jusqu’en novembre son projet de bibliothèque virtuelle, pour laisser le temps aux auteurs de lui signifier leur opposition éventuelle à la copie des oeuvres.
Or, en droit américain comme en droit français, l’approbation explicite de l’auteur est absolument nécessaire pour que Google Print soit dans une position légale. Ce que sait évidemment Google. En poursuivant son programme, Google violerait en novembre les droits de tous les auteurs qui n’ont pas expressément approuvés la numérisation.
Donc, soit les raisons affichées par Google sont du « total bullshit » et Google rencontre des problèmes autres (techniques, business model….), soit l’intention de Google est de négocier avec la plupart des détenteurs de droits US (principalement des éditeurs) pour ensuite « passer en force » et numériser l’ensemble (quitte à enlever ensuite, sur demande de l’auteur, le contenu litigieux).
Il est intéressant aussi de constater que la numérisation de la plupart des ouvrages des bibliothèques ne nécessiterait aucune autorisation, car ces ouvrages sont dans le domaine public dès lors qu’ils ont quelques dizaines d’années. Google pourrait donc entamer sans aucun problème la numérisation de tous ces ouvrages dits « de longue queue ». Mais quoi qu’on en dise, même si on reconnaît l’intérêt économique du business de « la longue queue » en complément du business traditionnel, il semble absolument inintéressant (pour Google en tous cas) de ne cibler que ce business…
Je mentionne ça parce que les estimations faites sur le paradis que représenterait « la longue queue » que j’ai lues ont en commun le fait qu’elles ne sont pas quantifiées. Quoi qu’on en dise, j’avoue que je doute fortement du fait que la longue queue puisse représenter plus de 50% du business sur Amazon ou ITunes, par exemple (et j’aimerais bien savoir d’où vient l’estimation faite dans l’article de Wired ci-dessus, qui affirme le contraire).
En revanche, je pense que la profondeur de choix influe sur la vente de tous les articles, y compris les « best sellers ». Autrement dit, le grand intérêt de « la longue queue », c’est qu’elle augmente la taille de tout le business, y compris de celui qui ne fait pas partie de la longue queue (J’achète chez Amazon parce que je sais que je vais à coup sûr y trouver ce que je cherche).
Ca me rappelle le coup des « Safeway » aux USA. Ce sont des grands magasins ouverts 24h / 24. Ils vendent très peu la nuit (parfois ils ne sont même pas rentables du tout), mais ils ont remarqué que s’ils ferment la nuit, ils font moins de business le jour…
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- La vérité sur l’affaire Free – Google.
