Comment transformer un PC en Tablet PC: la vidéo 11 octobre 2007
Par Thierry Klein dans : Technologies.Lu 8 223 fois | ajouter un commentaire
Voici une démonstration faite par Benoît, l’importateur du « système » (au fait, quel nom lui donner ?) en France…
Je vous livre la vidéo telle quelle, non montée… En plus, j’ai stressé Benoît avec mes questions gênantes… Mais c’est juste pour vous faire patienter en attendant la vidéo d’emob qui sera une pure merveille.
Je vous rappelle que le produit est disponible depuis le 1 octobre au prix de 269 € TTC (299 € TTC pour les entreprises), mais uniquement pour les lecteurs du blog… Il ne sera intégré à notre offre officielle (sur le site de Speechi) que dans une quinzaine de jours…
Speechi distribuera cette « tablette active » de façon exclusive en France dans le secteur de l’éducation. Les applications éducatives sont nombreuses et je vous les exposerai dans de prochains billets.
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Comment transformer un PC portable en Tablet PC ? 21 septembre 2007
Par Thierry Klein dans : Technologies.Lu 7 514 fois | 9 commentaires

Allez… un peu de teasing pour faire baver eMob, les zed et qui sait ? peut-être même le chat…
Sur le blog de Speechi, j’avais annoncé pas mal de nouveautés pour septembre / octobre et c’est le deuxième « gros » truc après le micro-visualiseur de documents dont j’ai aussi commencé à parler…
Et oui, c’est dispo dès ce lundi… Et oui, vous ne le trouverez que chez Speechi, du moins pour les applications éducatives…
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Apple: les nullos en marketing 4 septembre 2007
Par Thierry Klein dans : Technologies.Lu 8 153 fois | 7 commentaires
En à peu près 20 ans, Apple aura connu 4 grands succès commerciaux: l’Apple II, le Mac, le couple Ipod/Itunes et l’Iphone.
Seuls l’Apple II – et surtout le Mac, sont des vraies, des grandes, inventions. ITunes est surtout une mise en musique intelligente des droits d’auteurs, une réflexion de juristes. Ipod et Iphone sont de belles machines -et même des machines innovantes, mais ne créent pas de révolution dans les usages.
Dans les années 80, Apple avait créé une révolution dans les usages avec le Mac et aurait dû largement emporter le marché de l’informatique personnelle (la meilleure machine, le meilleur OS, les meilleures applications). Pourtant, sa part de marché est resté confidentielle, en deça de 5%.
La raison ? Apple a voulu faire trop d’argent, trop vite et a voulu garder ses marges et sa propriété intellectuelle sur le matériel. Intel, Microsoft et IBM, en rendant publique – je n’ose dire Open Source – l’architecture du PC ont gagné tous les constructeurs à leur cause et Apple s’est trouvé marginalisé en dépit de ses avantages techniques – littéralement étouffé battu par le nombre.
C’est une des plus grandes erreurs de marketing de l’ère moderne.
L’histoire se répète avec l’Iphone.
Tout le monde s’extasie des deals qu’Apple a passé avec Verifone aux USA ou avec Orange en France (10% du CA généré par l’opérateur avec l’Iphone ira à Apple). Mais comme pour le MAC, Apple a fermé son système et garde le monopole du couple matériel / système d’exploitation. Pire, Apple s’est même mis la plupart des opérateurs à dos en accordant l’exclusivité du système à un seul d’entre eux. Résultat, vous allez voir fleurir les concurrents. D’abord Nokia, de loin le meilleur constructeur et surtout Google, qui prépare un téléphone de qualité comparable, mais sur un système Open Source et qui bénéficiera de services Google dont la valeur est comparable à ceux de l’Iphone, même si leur nature est radicalement différente.
L’Iphone sera très rentable, mais très vite marginalisé.
Alors évidemment, les gens d’Apple sont très convaincants… C’est une opération de com incroyable… Sur un marché comme le mobile, où les constructeurs sont en situation de faiblesse, avoir réussi à obtenir une commission sur le CA de l’opérateur dominant est tout bonnement stupéfiant. Pourtant, ce sera d’une façon ou d’une autre un deal de dupes pour Apple.
D’abord, vue l’opacité des comptabilités analytiques des opérateurs, Apple n’est pas près de pouvoir analyser si ces 10% lui sont réellement versés. De nombreux procès sont à prévoir.
Ensuite, la contrepartie naturelle et équilibrée de l’exclusivité accordée à l’opérateur par Apple devrait être une exclusivité réciproque: l’opérateur aurait dû, en toute logique, s’engager à ne vendre que de l’Apple ! (Condition évidemment impossible à obtenir aujourd’hui).
C’est sans doute la réflexion que s’est faite Google qui du coup a décidé de devenir opérateur. Si on croit au concept, si on croit qu’on peut révolutionner les usages, alors, on va chercher 100% de la prime et pas seulement 10%.
J’ai souvent critiqué Google pour sa tendance à se disperser et à ne pas obtenir de résultats concrets – je veux dire qu’aujourd’hui, on parle de Google en permanence, mais seul le moteur de recherche a une réalité, au niveau du revenu.
Pour tout dire, je crois que dans la plupart de ses projets, Google va échouer. Mais Google a une vision du monde d’aujourd’hui qui dépasse celle d’Apple et une stratégie qui a de la grandeur – et c’est pour ça qu’à la fin, Google gagnera.
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Lille – Los Angeles en 36 h 14 mn … Record battu ? 17 juin 2007
Par Thierry Klein dans : Technologies.Lu 7 585 fois | 2 commentaires
Je suis aux USA cette semaine pour assister à Infocomm 2007 (Infocomm est le plus grand show professionnel autour des technologies audiovisuelles et numériques… Je vous en avais parlé en 2005). Il m’a fallu exactement 36h 14 mn pour faire le trajet Lille – Los Angeles…
Raison ? Je faisais escale à Détroit et NorthWest a annulé mon vol Detroit-Los Angeles… 2 h de queue pour que les passagers se voient proposer un hôtel… Et encore, j’ai eu de la chance car certains n’ont même pas eu une place dans l’avion du lendemain…
C’est dans les queues qu’on voit le plus la différence entre français et américains… Les américains supportent l’attente avec une rare patience, voire une certaine résignation… Pourtant, là, c’était une queue de malades… 2 malheureuses hôtesses pour régler les problèmes d’une vingtaine de passagers (environ 15 mn par passager)… L’enfer, c’était à Détroit, hier soir…
Bon, peut-être que je devrais arrêter de gueuler sur la SNCF ???
Je vais quand même vous donner quelques chiffres évocateurs…
Sur les USA, les lignes directes sont complètement monopolisées par Air France ou ses partenaires, qui en profitent pour faire payer beaucoup plus cher le transport sans escale… Paris-LA par Air France, plus de 1 100 €. Par NorthWest, avec 1 escale, 500 €. Je trouve cette situation complètement scandaleuse…
Lille-Roissy en TGV: 62 € pour 200 km (La SNCF surtaxe le fait qu’on arrive dans un aéroport – marché captif – et il semble que le départ à 10h38 le samedi matin soit un créneau dit « de pointe » !). Paris-Los Angeles: 500 € pour 10 000 km. Oui, vous avez bien lu, l’avion privé, en situation de concurrence, coûte 6 fois moins cher au km que le train public, en situation de monopole.
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Complexe d’Orphée et Web 2.0 14 mai 2007
Par Thierry Klein dans : Technologies.Lu 6 071 fois | 3 commentaires
De temps en temps, je laisse des spécifications techniques sur RentACoder, un site où on peut embaucher des développeurs freelance pour une tâché déterminée. Avantage: même pour des petits développements, il y a plein de développeurs qui répondent et ils sont évalués parce que leurs précédents "employeurs" leur ont laissé une note. Un peu le même système que sur eBay où acheteurs et vendeurs se laissent une évaluation.
La semaine dernière, je mets une annonce et j’ai le meilleur développeur de la planète qui me répond. Le gars est évalué comme "Top Super Coder" par le système (Il a 9,85 de moyenne sur plus de 100 évaluations. Les commentaires sont dythirambiques: ce type est à l’informatique du XXIème siècle ce qu’Einstein est à l aphysique du XXème). En plus, il n’est pas cher !
Bref, je m’apprête à le prendre, avant d’aller brûler un cierge pour remercier le ciel que ce pur génie ait daigné répondre à mon offre quand je vois qu’il a été évalué par Y…, un copain de Lille, avec qui je travaille de temps en temps. Y… lui a mis 9/10 – moins que la moyenne des évaluations – mais c’est un dur de dur ! Par acquit de conscience, j’envoie un mail à Y… pour lui demander ce qu’il pense de mon "Top Super Coder". Je vous livre brute de pomme la réponse de Y…, par retour d’email, 10 mn plus tard (Non seulement Y… est un dur, mais c’est un rapide !) :
SINCEREMENT: NON ! ! ! !
NE LE PRENDS PAS !
Je lui ai mis 9/10 car il devait me donner une note aussi.
J'ai TOUT Fait sur ce projet:
- les DNS wildcard : c'est moi
- les URL rewriting : c'est moi
- J'ai du lui expliquer la connexion bureau à distance
- le SSH
- j'ai du mettre à jour mySQL de 3.3 à 4.0
en fait il a rien FOUTU: il a installé wordpressMU en se contentant de faire NEXT>
j'ai vraiment fait 95% du boulot et j'ai du lui donner des cours d'asministration LINUX (alors que moi meme j'y connais pas grand chose)
A EVITER ! ! ! sauf s'il s'agit d'un projet basique
J’ai écrit quelques billets sur le problème des logiciels sociaux tels LinkedIn, où les CV de mes anciens collègues de travail sont tellement élogieux que je ne les reconnais plus, sur eBay, où les arnaques pullulent quelle que soit l’évaluation du vendeur, sur les limites de « l’intelligence collective » "Web 2.0" (1000 contributions favorables ne valent pas une bon évaluation). On rentre là dans un problème qui est général à tous ces systèmes. Yarek a mis 9/10 car "il devait me donner une note aussi !". Le fait que les évaluations soient réciproques biaise le système car tout utilisateur régulier préfère conserver sa bonne réputation plutôt que d’informer les autres à tout prix. Qui plus est, les propriétaires du site n’ont pas un grand intérêt à ce que leur membres soient sous-notés: cela augmente le risque que les membres refusent de travailler ensemble et c’est sur les affaires conclues que le site se rémunère (Sur les affaires conclues, et non pas menées à terme : eBay envoie des courriers de relance très agressifs si une affaire conclue sur le site n’aboutit pas, RentACoder exige le paiement préalable des développements et garde un pourcentage même si le développement n’aboutit pas, etc…).
J’ai essayé de me demander ce qu’il fallait pour que les évaluations des développeurs collent réellement à l’opinion réelle des acheteurs. Il y a en fait 2 conditions:
– l’acheteur doit pouvoir laisser une évaluation anonyme (comme dans l’isoloir, et pour les même raisons, la sincérité naît du secret du vote)
– il faut que le site puisse pondérer les opinions et accorder plus de poids aux "bons" acheteurs par-rapport aux mauvais acheteurs (souvent, l’échec d’un développement vient d’une mauvaise spécification ou d’un mauvais suivi et la responsabilité en incombe alors à l’acheteur, même si celui-ci ne le reconnaît pas).
On peut par exemple imaginer que l’acheteur laisse une évaluation publique et une évaluation secrète. L’évaluation secrète n’est disponible que pour l’administrateur du site. L’administrateur ne publie pas cette évaluation telle quelle, mais la moyenne pondérée de ces évaluations. En fait, pour que le secret soit parfait et que le système fonctionne, il ne faut pas que le site publie la moyenne pondérée des évaluations (sinon, le développeur peut déduire de cette moyenne la valeur de la dernière note). Il faut que le site publie un "sorte" de moyenne pondérée, mais tienne secret son algorithme de pondération, de mise à jour des moyennes voire même y introduise l’équivalent mathématique d’une variable aléatoire, pour éviter tout soupçon.
Remplacez dans le paragraphe précédent le mot "moyenne" par " Google Rank" et vous comprendrez par la même occasion pourquoi le meilleur système de classement de sites (Google) publie son principe d’évaluation mais tient jalousement secret son algorithme exact. Ce n’est pas parce que ce dernier est complexe, c’est parce que le secret est nécessaire pour la qualité de l’évaluation.
Quoi qu’en pensent ceux qui assimilent de façon confuse Web 2.0 et « ouverture », l’opacité est souvent une des conditions nécessaires à la création de valeur collective: c’est le regard d’Orphée qui tue Euridyce.
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Grosses affaires dans le monde du partage d’applications 26 avril 2007
Par Thierry Klein dans : Technologies.Lu 5 476 fois | ajouter un commentaire
Petit rappel: le partage d’applications, c’est ce qui vous permet de voir tout ce qui se passe sur un ordinateur à distance. C’est très utile pour communiquer, former, etc… C’est très gourmand en bande passante aussi. Ma société, Speechi, a développé un tel logiciel nommé Speechi Share.
J’écrivais il y a 15 jours que Cisco était devenu le plus gros opérateur télécom multimedia en rachetant WebEx, le leader dand le domaine du partage d’applications.
Et bien, maintenant, c’est Google qui s’y colle. Google ne fait pas de hard, comme Cisco, mais gère des dizaines de milliers de serveurs un peu partout sur l’Internet (on pourrait presque dire que Google, c’est un réseau P2P propriétaire en fait).
Google vient de racheter Marratech, un des bons logiciels de partage d’applications – moins connu mais pour moi meilleur techniquement que Webex. Marratech est une société suédoise.
Probablement, ces fonctions seront intégrées à Google Talk. Marratech était plutôt cher à l’utilisation, il est tout à fait possible qu’avec Google, le partage d’application devienne hébergé, simple et gratuit.
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Cisco devient le plus gros opérateur telecom multimedia 9 avril 2007
Par Thierry Klein dans : Technologies.Lu 5 161 fois | ajouter un commentaire
J’ai l’impression que ça passe un peu inaperçu en France, où on est occupé à lire les banalités débitées par Michel Rocard, mais Cisco Systems vient de devenir l’opérateur le plus crédible sur le marché des télécoms, de la vidéo et de la formation à distance.
Cisco vient de racheter WebEx (WebEx est un logiciel de partage d’applications, qui permet de voir et entendre, à distance, tout ce qui se passe sur un ordinateur). Ce n’est pas un logiciel extraordinaire – je préfère Speechi Share, bien sûr ! – mais c’est le leader mondial.
Les principaux concurrents de WebEx n’ont pas le savoir-faire « réseaux » de Cisco. Avec ce genre d’offres, vous allez pouvoir facilement et à bas coût, de façon unifiée:
- téléphoner
- montrer une vidéo qui passe sur votre ordi
- manipuler votre ordi à distance (et donc le partager)
- vers 1 personne ou des milliers de personnes
Sont menacés à terme de façon crédible:
- Adobe
- Skype et tous les opérateurs télécoms
- Google (pourquoi des applications en ligne si mon ordinateur est partagé ?)
- Speechi Share (mais notre réponse sera cinglante, Cisco doit trembler).
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Les Blogs survivront-ils à Loïc ? 27 mars 2007
Par Thierry Klein dans : Technologies.Lu 4 955 fois | 4 commentaires
[Ce billet a été écrit le 27 février. Je me suis auto-censuré à l’époque parce que ça n’a pas vraiment d’intérêt de publier un billet trop négatif, trop personnel, potentiellement nuisible et en plus, même pas drôle. Après tout, je suis blogueur, pas journaliste et j’ai donc une certaine éthique. Comme Loïc annonce aujourd’hui, 27 mars, son départ de Six Apart, je me lâche.]
J’ai entendu parler de Six Apart pour la première fois à Demo 2004, à Phoenix, dont Speechi avait été lauréat.
Pour être tout à fait franc, je n’ai jamais réellement compris le business model car la valeur ajoutée du logiciel de blog est si faible qu’on en revient très vite à un business model d’hébergement, activité certes qui peut être très rentable mais trop traditionnelle pour faire émerger des ténors à la Google ou à la Skype, ce qui semble être l’ambition de Six Apart.
La deuxième fois que j’ai entendu parler de Six Apart, c’était à travers le blog de Loïc et l’impact médiatique m’a épaté, sans que ça corrige mon impression initiale sur le business model.
Et là, je constate depuis plusieurs mois que Loïc :
– délaisse Six Apart en s’occupant visiblement d’autres choses que de son blog.
– transforme son blog en journal de propagande
– et enfin, aujourd’hui, laisse tomber les commentaires de son blog…
J’ai plusieurs fois écrit que Loïc avait bien compris, d’ailleurs, que les blogs, c’était fini.
Allez, je peux me tromper, mais tout ça préfigure des résultats moyens de Six Apart (sans quoi Loïc s’y serait consacré) et le départ de Loïc de Six Apart.
Et je précise que c’est un avis personnel, une opinion non étayée par des faits précis, de peur de ne recevoir ça.
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Ketady went to the market (jeudi soir sur France 2) 11 février 2007
Par Thierry Klein dans : Technologies.Lu 4 532 fois | 5 commentaires
Je vous avais parlé il y a un an environ de Ketady, start-up française qui avait créé, bien avant Yahoo, le meilleur site de « questions/ réponses » (voir pourquoi ici).
Le problème de Ketady en France, c’est qu’il y avait peu de monde qui comprenait l’idée et son envergure. J’avais conseillé à Fabien, le fondateur, que j’avais rencontré suite aux billets postés dans mon blog d’aller voir aux US – ce qu’il a fait.
Dès sa première visite, il avait des retours d’investisseurs pour quelques centaines de milliers de dollars (suite à quoi d’ailleurs, il avait aussi pu lever des fonds auprès d’investisseurs français).
Aujourd’hui, Ketady est installé aux US et compte une vingtaine d’investisseurs.
J’écrivais à l’époque que : « C’est la première fois que je vois, en France, une startup crédible d’envergure planétaire. A partir de là, si cette boîte finit par être rachetée par Google pour moins de 500 millions de dollars, c’est qu’on est vraiment devenu des sous-développés. »
Là c’est encore pire, la boîte se fera peut êter racheter par Google, mais la plus-value (qu’on parle capital ou emplois créés) sera très largement américaine. On est loin du cas caricatural de l’expat qui part parce qu’il a fait fortune.
Concrètement Ketady est parti :
– parce qu’il n’y a pas suffisamment d’argent à investir en France pour capitaliser des start-ups
– parce que les investisseurs français (en particulier le Capital Risque) n’ont pas compris l’idée (Ce n’est pas qu’ils sont idiots, c’est qu’ils ne sont pas, pour la plupart, formés).
– parce que les compétences (en particulier marketing et techniques) pour développer l’idée sont quasi-introuvables dans la région
Info : Fabien me signale qu’un magazine de France 2 (Vive La france) parlera de Ketady jeudi soir à 11h15.
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Net 2006, le 7 décembre. Que diriez-vous à ma place ? 4 décembre 2006
Par Thierry Klein dans : Technologies.Lu 5 978 fois | 9 commentaires
Merci, Fabienne de m’avoir invité à m’exprimer dans l’Atelier « Usages et outils Web 2.0 : influence sur nos modes de travail« , mais voilà, très franchement, je ne sais pas trop quoi dire…
Ce qui me gêne beaucoup, c’est ce côté « fourre-tout » du terme Web 2.0… J’aimerais plutôt donner des exemples concrets… Y a-t-il des choses que vous faîtes au travail que vous ne faisiez pas il y a 2 ou 3 ans ?
(Oui, je sais, comme toujours je m’y prends un peu tard, la conférence a lieu jeudi… Ca m’embête d’autant plus qu’il y a 400 inscrits.).
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- Merci à Digiport de m’inviter à parler lors du Club Forum / Thanks to Digiport for inviting me at the "Forum Club" in Lille
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- Au tableau (interactif) ! Sur C8, Kylian Mbappé, François Hollande et Kev Adams ont voté pour l’écran interactif CleverTouch
