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On s’en fout… vraiment ? 4 juin 2009

Par Thierry Klein dans : Non classé.
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Du monde industriel à la société de consommation

Dans les années 50, General Motors était le plus gros employeur américain (450 000 salariés). Le salaire moyen d’un ouvrier était de 40 Euros. Aujourd’hui, le plus gros employeur est Wal-mart et le salaire moyen de ses employés est de 7 Euros.

(Les ouvriers de chez Leclerq ont tapé dans le mille avec leur banderole « les salaires les plus bas » !)

Obama: Le plus grand discours depuis « I had a dream »

J’ai étudié à 12 ou 13 ans le « I had a dream » de Luther King à l’école. Dans 10 ans, mes enfants apprendront le discours du Caire. Sur le strict plan littéraire, il est moins beau – trop long et de qualité inégale, la niveau baisse après le premier tiers, mais c’est ce qu’on a entendu de plus fort par un chef de gouvernement depuis Churchill.

Ca ressemblait à un discours de campagne électorale (le genre de discours que pourraient tenir Bayrou, par démagogie, ou Royal, par mystitude) mais c’était dit par le chef, en exercice, de la plus puissante nation au monde.

Comment communiquer l’augmentation du chômage, par Christine Lagarde.

Avant d’annoncer le chiffre officiel de l’augmentation du chômage, ce matin sur Europe 1, Christine Lagarde a tenu à communiquer « trois nouvelles assez bonnes ». Puis elle a soigneusement évité les mots qui fâchent (aggravation, augmentation). Elle a réussi à ne donner qu’un pourcentage (j’ai retenu 8,7%) au lieu de donner le nombre de chômeurs. Et aussi des perles dans l’alambiquage telles que « l’augmentation qui se ralentit », « la France qui ne fait pas plus mal que ceux où la situation s’aggrave plus », le tout résultant dans une prestation du plus haut comique et très inquiétante.

Car on n’est pas rassuré de voir que ce qui lui importe visiblement le plus, c’est la forme de son discours.

Ils ont osé !

Libération propose une taxe sur les fournisseurs d’accès à Internet pour financer la presse.

On imagine l’indépendance d’une presse dont les revenus dépendent de l’assiette de la taxe, fixée par l’état. Peut-être faudrait-il commencer par ne pas se faire concurrence à soi-même, en diffusant gratuitement son contenu sur Internet.

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