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Très facile de faire rappeler la FreeBox, à mon avis 6 novembre 2006

Par Thierry Klein dans : Open Source.
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Xavier Niel a beau affirmer ses doits de façon péremptoire, ses arguments selon lesquels « des avocats réputés sur le sujet (et pas seulement Français) se sont penchés sur le cas Freebox (notamment en 2004 au moment de l’introduction en bourse d’Iliad, cela est même indiqué dans les documents d’introduction (publiques sur le web)), et ont estimé que la GPL v2 était parfaitement respectée, sans aucune ambiguité ou doute » ne valent pas grand chose.

La réalité, à mon sens, c’est qu’en droit français qu’il suffirait qu’un seul auteur ayant contribué aux logiciels utilisés par Free, j’ai bien dit un seul, s’oppose à l’utilisation faite pour que Free soit en très grand danger. Un tel auteur pourrait se manifester totalement indépendamment de la Free Software Foundation, qui n’est nullement détentrice des droits sur le logiciel.

Les autres arguments à l’emporte-pièce du style « la FSF a compris que Free est une caisse de résonnace sans pareil » ou « la FSF semble avoir oublié la GPL v2, si on les écoutait Google ou Amazon devrait discloser leurs sources » ou encore  » il y a un nombre de geeks libriste au m2 dans les locaux de Free imbattable en France, quelqu’un croit-il vraiment que ces 10aines de personnes se permettraient de faire quelque chose de contraire à la GPL v2 alors qu’ils sont probablement les premiers contributeurs du libre en France ? » – et j’en passe, sont carrément hors sujet.

Et qu’on ne vienne pas dire que je suis de mèche avec la FSF, je ne les connais pas, pas plus que je ne connais Xavier Niel. Je suis juste un grand admirateur de sa carrière sexuelle.

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